Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), prennent part du 21 au 23 février à un atelier d’échanges sur l’état d’avancement dudit projet organisé par le ministère de l’environnement et des Ressources Forestières.
Cette rencontre a réuni les membres du comité de pilotage du projet, des directeurs des régionaux de l’environnement, des coordonnateurs des Agences d’Appui aux Initiatives de Base (AGAIB), des chargés des projets et Programmes d’environnement, des représentants d’ONG et Associations et les bénéficiaires. Elle s’inscrit dans le cadre d’une mission d’appui à la mise en œuvre du PGCIT du 13 au 24 février au Togo.
L’objectif est de passer en revue l’état d’avancement de toutes les composantes du projet exécuté depuis 2013.
Pendant les travaux, les différents acteurs vont présenter les résultats obtenus dans leurs domaines d’activités, entre autres, la prise en compte des sauvegardes, les sensibilisations, formation et communication sur le projet.
Des présentations sur le renforcement des capacités de la protection civile sapeurs pompiers et sur la mise en œuvre du système d’alerte précoce seront également faites.
Ouvrant les travaux, le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson s’est réjoui du fait que cette mission de la Banque Mondiale intervienne au lendemain d’une visite de terrain, au cours de laquelle il a appréciés les réalisations du PGICT. Il a affirmé que les résultats du PGICT sont tangibles et que les bénéficiaires ont témoigné leur satisfaction.
Le ministre Johnson a précisé que ce projet en quatre ans d’exécution a contribué à améliorer les conditions de vie des populations. Il a ajouté qu’en matière de renforcement de capacité institutionnelle et l’opérationnalisation du système d’alerte précoce, le souci d’une meilleure connaissance des risques a conduit à réaliser des études spécifiques permettant d’avoir une cartographie précise des zones vulnérables aux inondations.
Selon lui, la capacité de réaction du corps des sapeurs pompier a augmenté avec un ensemble d’équipements offerts à cette structure. Il a aussi fait savoir que les populations rurales ne sont pas restées en marge des retombées des financements du PGICT grâce à des sous projets communautaires d’adaptation aux changements climatiques. « L’extension des bonnes pratiques de gestion durables des terres, a permis d’améliorer les rendements agricoles et les initiatives d’activités génératrices environ dix mille emplois temporaires », a-t-il dit.
Le ministre a enfin invité la Banque Mondiale à continuer à soutenir le Togo aussi bien à travers une deuxième phase de ce projet que dans d’autres initiatives porteuses de progrès.
Le spécialiste principal en gestion de risque de catastrophe, Koffi Hounkpé a adressé les félicitations de la Banque Mondiale au gouvernement à travers le ministère de l’Environnement pour l’appui et le suivi des activités de ce projet. Il a fait savoir que le PGICT financé à près de 17 millions de dollars US, a permis depuis 2013 de renforcer les actions du Togo en réduction des risques et catastrophes de la gestion durables des terres et de lutter contre les changements climatiques.
Monsieur Hounkpé a indiqué qu’en dehors des appuis sectoriels aux différents ministères, des nombreuses initiatives locales sont actuellement en cours au Togo à travers une centaine de projets communautaires financés par le PGICT. Il a réitéré l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir les efforts du gouvernement togolais en matière de la résilience aux effets néfastes des changements climatiques et de lutte contre la pauvreté.