La Norvège a annoncé un financement de 70 millions de couronnes norvégiennes (6,5 millions de dollars américains) en faveur d’un programme du Groupe de la Banque africaine de développement visant à renforcer la résilience et la réactivité de l’Afrique face aux chocs climatiques.
Avec cet engagement, la Norvège devient le cinquième pays à rejoindre le Fonds fiduciaire multidonateurs du Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRiFi) du Groupe de la Banque. Ce fonds renforce la couverture d’assurance souveraine contre la sécheresse afin d’atténuer les effets négatifs des phénomènes extrêmes liés au climat en Afrique, tels que les cyclones, les inondations et la sécheresse.
Cet engagement de financement sur trois ans a été annoncé en marge de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 28), à Dubaï, où se sont rencontrés des représentants de la Banque africaine de développement et de l’Agence norvégienne de coopération au développement.
« La Norvège est fière de devenir un nouveau donateur du Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique et de fournir un financement supplémentaire pour réduire le risque de catastrophes liées au climat et rendre les solutions d’assurance paramétrique plus accessibles à une plus grande variété de parties prenantes sur le continent africain », a déclaré la ministre norvégienne du Développement international, Anne Beathe Tvinnereim.
Elle a ajouté que le changement climatique a perturbé la vie quotidienne de nombreux Africains. Renforcer la résilience et la capacité de réaction des pays aux chocs climatiques en réagissant aux signaux d’alerte précoce, « permet d’atténuer certains des effets dévastateurs avant qu’ils ne se produisent — en sécurisant les vies, les moyens de subsistance et les économies. »
« Un nombre croissant de membres de la communauté internationale se rendent compte que cette solution pilotée par l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique est efficace et importante. Le soutien de la Norvège au Fonds fiduciaire multidonateurs ADRiFi aidera à protéger des millions de personnes parmi les plus vulnérables du continent face aux risques climatiques, et à renforcer la capacité des pays africains à être plus résilients face au changement climatique », a déclaré Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social.
Les autres pays donateurs du Fonds fiduciaire multidonateurs ADRiFi sont : le Royaume-Uni, la Suisse, les États-Unis et le Canada.
Dans le cadre du Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique et en collaboration avec l’African Risk Capacity Group, la Banque est à l’avant-garde de la promotion d’instruments proactifs de gestion des risques climatiques en Afrique. La Banque a investi plus de 100 millions de dollars et aidé 15 pays africains à accéder à une couverture d’assurance souveraine et à une protection financière contre les risques climatiques.
Depuis son lancement en 2018, le programme ADRiFi a fourni une protection financière contre les sécheresses graves et les cyclones tropicaux à plus de cinq millions de personnes, contribuant ainsi de manière significative à renforcer la résilience des communautés vulnérables