Ce nouveau numéro rappelle la situation de la crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus au Togo, en Afrique et dans le monde à la date du mercredi 13 mai. L’OMS élabore des conseils pour les dirigeants des pays qui envisagent rouvrir leurs écoles.
Situation de la pandémie
A la date du 13 mai 2020, le Togo enregistre au total 199 cas confirmés dont 96 cas actifs,
92 cas guéris et 11 décès. Le bilan de cas d’infection au COVID-19 établi par Xinhua pour l’Afrique de l’Ouest est de 19.263 cas confirmés, 410 morts et 5.524 guéris. Le Ghana enregistre 4.700 cas confirmés, 22 morts et 494 guéris ; le Nigeria 4.399 cas confirmés, 143 morts et 778 guéris ; la Guinée compte 2.146 cas confirmés, 11 morts et 714 guéris ; le Sénégal compte 1.886 cas confirmés, 19 morts et 715 guéris ; la Côte d’Ivoire compte 1.730 cas confirmés, 21 morts et 818 guéris ; le Niger 832 cas confirmés, 46 morts et 637 guéris pour ne citer que ceux-là.
Le monde enregistre à ce jour, 4.193.302 cas confirmés selon le Centre pour la science et l’ingénierie des systèmes (CSSE). Les Etats-Unis ont 1.347.936 cas confirmés, la Russie 232.243, l’Espagne 227.436, le Royaume-Uni 224.332, l’Italie 219.814, la France 177.547 et la Chine 84.451.
Des conseils de l’OMS aux dirigeants pour la réouverture des écoles
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié des conseils pour la réouverture des écoles dans les pays. Elle demande de tout nettoyer, écarter les tables de classe d’un mètre et élaborer une politique scolaire sur le port d’un masque ou d’un couvre-visage.
S’agissant des pratiques quotidiennes à l’école, l’OMS prône une hygiène des mains appropriée alors que les salutations sans contact doivent être privilégiées. Il s’agit aussi de prévoir un nettoyage quotidien régulier de l’environnement scolaire, y compris des toilettes, avec de l’eau et du savon/détergent et du désinfectant. Elle recommande également le port du masque « si nécessaire », en élaborant une politique scolaire sur le port d’un masque ou d’un couvre-visage, conformément aux orientations nationales ou locales.
Sur le volet de la distanciation physique à l’école, l’agence onusienne plaide pour le maintien d’une distance d’au moins un mètre entre toutes les personnes présentes à l’école. Cela passe aussi par l’augmentation de l’espace entre les bureaux (au moins un mètre entre les bureaux). Il s’agit aussi d’échelonner les récréations et les pauses déjeuner.
L’OMS demande également aux décideurs publics de limiter le mélange des classes lors des activités scolaires et extrascolaires. Par exemple, les élèves d’une classe resteront dans une salle de classe tout au long de la journée, tandis que les enseignants se déplacent d’une salle de classe à l’autre. Il y a aussi la possibilité d’élargir l’emploi du temps d’une école. Certains élèves et enseignants pourraient ainsi être présents le matin, d’autres l’après-midi, d’autres encore le soir.
« Envisager d’augmenter le nombre d’enseignants, si possible, pour permettre de réduire le nombre d’élèves par classe (si des places sont disponibles) », note l’agence onusienne.
En prenant toutes ces mesures, l’objectif, selon l’OMS est d’évaluer ce qui peut être fait pour limiter le risque d’exposition, ou de contact physique direct, dans les cours d’éducation physique, les terrains de jeux, les zones humides et les vestiaires. Le retour à l’école passe aussi par le dépistage ainsi que la gestion des élèves, enseignants et autres personnels scolaires malades. Pour l’OMS, il faut aussi informer les parents des mesures mises en place par l’école et demander leur coopération pour signaler tout cas de COVID-19 survenant dans le foyer. « Si l’on soupçonne qu’une personne du ménage est atteinte du nouveau coronavirus, garder l’enfant à la maison et en informer l’école », conseille l’OMS.
La pandémie pourrait entrainer 500.000 décès supplémentaires dus au Sida
selon l’OMS et l’ONUSIDA.
L’OMS et l’ONUSIDA ont, dans un communiqué, prévenu qu’une interruption de six mois du traitement antirétroviral pourrait entraîner plus de 500.000 décès supplémentaires dus à des maladies liées au sida en Afrique subsaharienne en 2020-2021 si aucun effort n’est fait pour atténuer et surmonter les interruptions de services de santé pendant la pandémie de COVID-19.
« La terrible perspective de voir un demi-million de personnes de plus mourir en Afrique de maladies liées au sida, c’est comme remonter dans le temps », a déclaré Tedros Adhanom
Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. Plus de 25 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2018 en Afrique subsaharienne. Ces personnes risquent désormais de voir leur traitement interrompu à cause de la pandémie. « La pandémie de COVID-19 ne doit pas être une excuse pour détourner les investissements du VIH », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. (Sources officielles)