Les acteurs de la mise en œuvre duprojet “Ton futur Ton climat”planchent depuis mardi 23 mai 2023, surle bilan desa deuxième phase d’exécutionet sur les perspectives.
« Nous sommes ici à Lomé pendant trois jours pour faire le bilan de ce que nous avons pu faire pendant les deux ans : qu’est-ce qu’on a pu obtenir en terme de résultant dans le sens négatif que positif mais aussi qu’est ce qu’on peut mettre en avant aujourd’hui en terme de leçon apprise et qu’est ce qu’il y a lieu de consolider , d’améliorer dans le cadre d’une troisième phase mais également envisager une mise à l’échelle de cette bonne initiative saluée dans les pays, au niveau régional et international ? » a annoncéM. Armand Houanye, secrétaire exécutif du partenariat global de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest, à l’ouverture des travaux.
Mis en œuvreentre mars 2021 et Avril 2023, ceprojet vise à faire des jeunes, des acteurs clés pour la sécurité en eau et la résilience climatique au niveau local. 530 jeunes duBénin, du Burkina Faso et du Togo, les trois pays concernés par cette phase 2 du projet, ont ainsi vu leurscapacités renforcéesdans différents domaines d’activités socio-économiques. Ce qui leur a permis d’identifier des opportunités et d’initier des activités génératrices de revenus à travers l’adaptation aux changements climatiques.
« C’est un projet qui met les jeunes au cœur des processus de transformation visant à assurer la sécurité en eau et la résilience climatique. Donc c’est un projet qui voudrait positionner ces jeunes comme des acteurs des changements positifs que nous escomptons dans leur communauté de façon à réduire les peines des communautés par rapport aux impacts notamment négatifs du changement climatique » a expliqué M.Houanye.
A noter que le projet s’est déroulé en collaboration avec le Partenariat National de l’Eau du Bénin (PNE-Bénin), le Partenariat National de l’Eau du Burkina Faso (PNE-Burkina) et l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement du Togo (JVE Togo). Il a reçu l’appui technique et financier du gouvernement du Québec, le partenariat mondial de l’Eau et biens d’autres.
« C’est une priorité pour notre organisation de démontrer que les jeunes sont capables de supporter, de paver la voie pour le changement.C’esten cela que nous mettons toute notre énergie et cela démontre combien les jeunes de toutes les nations sont capables d’innover de faire preuve de résilience, de leadership pour garantir aux communautés une adaptation plus résiliente aux changement climatique » a précisé Laurie Fourneaux, chargée de programme jeunesse au secrétariat international de l’Eau.
Les travaux prennent fin ce vendredi.
SerAz