les acteurs politiques togolais réunis au sein de la concertation nationale entre les acteurs politiques (CNAP) ont tenu, le vendredi 30 avril au ministère en charge de l’administration territoriale, leur 8eme séance plénière relative à l’organisation des élections régionales inclusives prévue pour cette année 2021. Cette 8eme séance, tout comme les précédentes, s’est déroulée à huit clos. Ces consultations visent a aplanir les divergences pour l’organisation parfaite et transparente des élections régionales crédibles, apaisées et acceptables pour tous.
Les échanges se donc poursuivis entre les représentants des partis politiques parlementaires et extraparlementaires sous la co-présidence de l’Union pour la république (unir), mouvance présidentielle et de l’union des forces du changement (UFC) pour l’opposition. Ils se sont déroules en présence du commissaire du gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Payadowa Boukpessi assurant les fonctions du rapporteur général de la CNAP. En rappel, la tenue de ces consultations. C’est l’une des conséquences de la nouvelle loi sur la décentralisation et les libertés locales, adoptée le 25 juin 2019. Depuis cette date, les 5 régions du pays sont passées au rang de collectivités territoriales au même titre que les communes, et sont désormais définies comme des «personnes morales de droit public dotées de l’autonomie financière».Les prochaines élections régionales permettront d’élire les conseillers régionaux. Selon l’article 236 de la loi portant décentralisation et liberté locales, le nombre de conseillers par région est fixé à vingt et un (21) pour les régions dont la population est inférieure ou égale à 1.000.000 habitants, trente un (31) pour les régions dont la population est comprise entre 1.000.001 et 1.500.000 habitants et quarante un (41) pour les régions dont la population est supérieure à 1 500 000 habitants. Ces élections régionales sont nécessaires pour constituer le collège électoral qui pourra élire les 2/3 des sénateurs. Ces sénateurs à leur tour choisiront les deux juges manquants de la cour constitutionnelle.
TD/TJ