Un atelier de consultation régionale sur les inondations et la gestion des risques de catastrophe se tient du 9 au 11 novembre à Lomé.
L’atelier est à l’actif du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières avec l’appui technique et financier de l’Union Européenne et de la Banque Mondiale. Il s’inscrit dans la mise en œuvre du programme « Renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles dans les régions, les pays et les communautés sub sahariennes ». La rencontre regroupe cinquante experts des quinze pays de la CEDEAO impliqués dans les domaines de la réduction des risques de catastrophes, de la résilience aux changements climatiques, de l’agriculture, des ressources en eau, de l’hydro métrologie, et les autorités de développement des bassins fluviaux.
Ces assises serviront de cadre discussion et de révision du nouveau plan d’action 2015-2030 de la CEDEAO pour la réduction des risques de catastrophe à la lumière du cadre Sendai. Elles permettront également de promouvoir une politique régionale de gestion des inondations et un cadre d’un observatoire régional en réponse aux inondations transfrontalières.
Les participants vont, au cours des travaux, écouter une présentation des défis et politiques de la gestion des risques de catastrophe en Afrique de l’Ouest et les attentes des Etats membres concernant le rôle de la CEDEAO dans la gestion de la réduction des risques de catastrophe et des inondations. Ils s’attèleront également sur l’amélioration de la préparation aux catastrophes puis formuleront des actions liées à la gestion des inondations transfrontalières. Ils auront par ailleurs des discussions en plénière suivie de l’adoption du plan d’action 2015-2030 de la réduction des risques de catastrophe de la CEDEAO.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson en présence des représentants résidents, des partenaires techniques et financiers et d’autres personnalités.
Le ministre Johnson a déploré les conséquences des catastrophes naturelles qui, selon lui, impactent négativement l’état de santé des communautés vulnérables. Il a évoqué les actions entreprises par le gouvernement pour prémunir les populations de ces fléaux puis exprimé au nom de l’exécutif sa reconnaissance à la Banque Mondiale et l’Union Européenne pour leurs appuis.