Libreville, C’était samedi 15 octobre, officiellement le dernier jour du premier mandat d’Ali bongo à la présidence. Il a déjà prête serment pour son second mandat fin septembre, suite à sa réélection contestée, mais néanmoins validée par la cour constitutionnelle gabonaise. Son adversaire a la présidentielle Jean Ping, qui continue de se déclarer vainqueur, a donc choisi cette journée symbolique pour adresser un message à la diaspora gabonaise dans lequel il s’affirme « comme en résidence surveillée », restreint donc dans sa liberté.
Des accusations catégoriquement démenties par les autorités gabonaises.
Jean Ping se déclare « comme quelqu’un qui est en résidence surveillée »
« Nous rencontrons une situation ici dramatique. Je suis considéré par ceux qui ont usurpé le pouvoir comme quelqu’un qui est en résidence surveillée.
Je ne peux pas sortir d’ici. Et c’est vous qui pouvez prendre un certain nombre de décisions, délivrer votre pays, nous délivrer de la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons. De nombreux Gabonais sont morts, parmi lesquels beaucoup de jeunes. Ils ne peuvent pas avoir perdu la vie pour rien. Quel que soit ce qui va être fait, nous avons décidé de ne pas reculer. Nous ne reculerons pas. Le peuple gabonais nous regarde, nous ici, et vous regarde là-bas. Que vous puissiez, avec l’aide de la communauté internationale, rétablir la démocratie, la bonne gouvernance, la liberté et la paix », déclaré Jean Ping dans son message à la diaspora gabonaise à travers le monde.