Le Comité exécutif de l’UA a balisé la voie à l’adoption
Pour le président en exercice du conseil exécutif de l’Union Africaine, le tchadien, Moussa Faki Mahamat « L’adoption de cette charte par la conférence mettra à notre disposition, un instrument devant faciliter la mise en commun de nos moyens, la mise en place des mécanismes de coordination et de surveillance».
Cette charte permettra également « l’établissement d’un cadre unifié de lutte contre les menaces pesant sur l’espace maritime, la promotion du commerce, l’exploitation des immenses potentialités du domaine maritime, la création derichesse et d’emplois dans plusieurs secteurs, bref le développement d’une économie bleue dans toutes ses dimensions », a-t-il dit.
La charte de Lomé
Cette charte résumée en 56 articles reparties en 7 sept chapitres traitent, entre autres, des mesures de prévention et de lutte contre la criminalité en mer, la gouvernance maritime, le développement de l’économie bleue, la surveillance et contrôle des mers et océans, des mesures socioéconomiques pour la prévention de la criminalité en mer et la responsabilité des Etats parties. Cette charte aborde également l’harmonisation des législations nationales, les ressources pour garantir la sécurité et la sûreté maritimes, les obligations financières des Etats du pavillon et des Etats côtiers, les fonds de sécurité et de sûreté maritimes, les mesures d’atténuation des effets du changement climatique et des menaces environnementales, la protection des espèces biologiques, de la faune et de la flore marines.
Ce document va s’intégrer à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et pour les océans à l’horizon 2050 adoptée en 2012.
L’article 50 de cette charte dispose que « la présente charte entre en vigueur 30 jours après le dépôt du quinzième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion ».
Sur les 54 Etats que compte l’Afrique, 38 sont des Etats côtiers et les zones maritimes sous juridiction africaines s’étendent sur près de 13 millions de km2, y compris les mers territoriales d’environ 6,5 millions de km2.