Le continent dispose à partir du sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) de Lomé, d’une charte sur la sécurité et la sureté maritimes pour la protection des mers et des océans. L’adoption et la signature de cette charte dite de « Lomé» est intervenue le samedi 15 octobre à Lomé en apothéose aux travaux du sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique.
Ce sommet a regroupé seize chefs d’Etat autour du président togolais, Faure Gnassingbé. Il s’agit, entre autres, du président en exercice de l’UA, Idriss Deby, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, Uhuru Kenyatta du Kenya, Maky Sall du Sénégal, Allasane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Brahim Ghali d’Arabe Sahraouie.
La présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Mme Nkosazana Dlamini Zuma et le secrétaire général adjoint de l’ONU et secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes ont également participé aux travaux dans la capitale togolaise qui renoue avec l’organisation des grands évènements, 16 ans après le dernier sommet de l’ Organisation de l’Unité Africaine (OUA) devenue aujourd’hui Union Africaine (UA).
« L’adoption de la charte marque l’aboutissement d’un processus », s’est félicité le président en exercice de l’UA, Idriss Deby à la cérémonie de clôture des travaux du sommet.
Il a salué la « volonté commune » de ses pairs et les a invités à faire de sa mise en vigueur, « une priorité » afin de faire face aux menaces des terroristes.
Le président congolais, Denis Sassou N’Guessou s’est réjoui de l’adoption de cette charte, un « geste historique dans la vie de notre continent». Il a exprimé au nom des chefs d’Etat, leur gratitude à l’UA et au président togolais pour la réussite « éclatante» de ce sommet.