La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a commémoré en différé la Journée internationale de la femme (JIF) en échangeant avec son personnel féminin, les femmes des organisations de la société civile et syndicales le jeudi 11 mars à Lomé. Les discussions ont tourné autour du thème de l’année, « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». L’intérêt des échanges est de partager les expériences des aînées, amener les participantes à s’imprégner du concept du leadership féminin et à travailler pour devenir des leaders dans leurs domaines respectifs afin que s’estompent les préjugés et les stéréotypes sur la gente féminine. Trois communications ont meublé les échanges. Il s’agit de « Quel leadership féminin pour un monde de la covid-19 », « Leadership féminin et engagement citoyen » et « Leadership féminin : parcours d’une femme leader Ouvrant les travaux, la présidente de la CNDH, Mme Nakpa Polo, a relevé l’importance du thème débattu. Elle a cité l’écrivain britannique Robert Harding, selon qui, « Le leadership féminin est la capacité d’une femme à influencer directement ou indirectement d’autre personnes, au moyen de pouvoir officiels ou de qualités personnelles, afin qu’elles agissent conformément à ses intentions ou à un objectif commun ». Mme Polo a renchéri en signifiant que, loin d’être un évènement commercial, la journée internationale des femmes est une date importante. Cette date, a souligné la présidente de la CNDH, doit permettre aux femmes de marquer un arrêt pour dresser le bilan des progrès réalisées, identifier les difficultés auxquelles elles font face et se pencher sur les dispositions à prendre pour améliorer leurs conditions d’existence. Mme Polo a loué les efforts des femmes en ce 21eme siècle, en matière de leadership. Elle a donné l’exemple des femmes qui ont percé pour devenir chef d’Etat ou de gouvernement, pilote, présidente de centrale syndicale, etc.
La communicatrice, Mme Mensah-Atoèmne Christine a, quant à elle, fait valoir que la femme aujourd’hui a conquis l’égalité juridique, législative et poursuit la lutte en menant efficacement des plans de lutte et de relance malgré la pandémie à coronavirus. Pour elle, l’égalité genre n’est plus à réclamer, mais à exercer à tous les niveaux pour que la femme puisse jouir pleinement de ses droits. La Journée internationale de la femme puise ses racines dans les diverses manifestations de femmes dont les luttes ouvrières pour le suffrage universel féminin en Amérique du nord et en Europe au début du 20eme siècle. En 1977, les Nations Unies ont officialisé la journée, en joignant tous les pays de la planète. MG/AAA