La deuxième édition du Festival de cinéma de Lomé (FESCILOM), organisé avec le soutien du fond d’aide à la culture, a été lancé, le samedi 6 juin à Lomé sous le thème « Cinéma et droit de l’Homme».
Ce festival qui est à l’actif de l’association FESCILOM, se tiendra du 16 au 20 juin, intègre la politique du gouvernement de développer une industrie de la cinématographie au Togo.
Ce festival donne l’opportunité aux professionnels du métier, tant nationaux qu’internationaux, d’échanger sur une thématique et d’explorer des pistes devant favoriser sa diffusion parmi les populations. Il offre aussi un cadre de partage d’expériences en vue d’une industrie cinématographique togolaise émergente.
La particularité de cette édition est qu’elle donnera lieu, en plus de projections de films-clip vidéo, à des ateliers de formations sur le métier de cinéma, la réalisation et la gestion des plateaux de tournage ainsi qu’à un forum de discussion masters class qui regroupera des acteurs du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Rwanda, du Nigéria, de la France et du Togo.
La cérémonie de lancement a été marquée par la projection de film vidéo retraçant les moments forts de la première édition, d’un court métrage dénommé « Abla » du réalisateur Wilson et par deux sketchs des groupes folkloriques « A quand la victoire » et « relevé le défi de l’heure » portant sur le respect des droits de l’Homme.
Une cérémonie de lancement a été couplée de la remise de trophées à la meilleure production de film court métrage international et togolais, des attestations et des distinctions aux lauréats de la première édition.
Pour le directeur de cabinet au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et de la
Formation civique, Koffi Gomez, le cinéma, au-delà de son aspect distractif, est un art comparable au journalisme qui assure l’éducation, la formation et l’information des populations pour faire d’elles des citoyens responsables. « Conscient des résultats de ce festival, le ministère en charge de la culture, ne ménagera aucun effort à créer un cadre juridique et institutionnel qui favorise l’émergence d’une industrie cinématographique au Togo », a-t-il confié.
Le délégué général de FESCILOM, Misséboukpo Joël a signifié qu’au cours de cette édition une soixantaine de films dont une cinquantaine togolaise sera présentée.
Pour lui, l’un des objectifs poursuivis est de convertir les essayistes en de vrais professionnels de cinéma et par ce biais, amener le secteur à constituer un pôle de développement, pourvoyeur d’emplois.