Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Mozambique ont renforcé leur partenariat à l’occasion d’une visite de Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation.Cette visite, qui s’est déroulée du 12 au 15 mars 2024, souligne l’engagement de la Banque à soutenir la trajectoire de croissance économique du Mozambique, en particulier à la suite de la troisième revue de la Facilité élargie de crédit du pays avec le Fonds monétaire international et de la récente mission du Programme d’accélération économique et d’appui budgétaire de la Banque.Accompagné du responsable du bureau pays de la Banque au Mozambique, Cesar Mba Abogo, le vice-président Quaynor a tenu des réunions avec des responsables gouvernementaux clés, parmi lesquels le ministre de l’Économie et des Finances et gouverneur de la Banque africaine de développement, Ernesto Max Elias Tonela, le ministre des Transports et des Communications, Mateus Magala, et le ministre de l’Industrie et du Commerce, Silvino Augusto Moreno.Les discussions ont porté sur le soutien de la Banque au développement du secteur privé et à l’industrialisation par le biais de projets d’infrastructure stratégiques le long de corridors économiques régionaux vitaux reliés à Maputo, Beira et Nacala. Ces corridors recèlent un immense potentiel pour débloquer les opportunités économiques du Mozambique et favoriser le commerce régional avec plusieurs autres pays.M. Quaynor a également consulté d’autres acteurs de l’économie mozambicaine, notamment l’Association mozambicaine des banques, Cahora Bassa Hydroelectric, Portos e Caminhos de Ferro de Mozambique, Maputo Port Development Company, la Confédération des associations économiques du Mozambique, Moz Parks, la plus grande entreprise de parcs industriels du pays, Export Trading Group, et le ministre du Développement international du Canada, Ahmed Hussen.Le gouvernement mozambicain a exprimé sa gratitude envers la Banque pour son soutien continu à l’intégration régionale et à l’industrialisation verte en Afrique australe.« Nous sommes encouragés par les perspectives économiques du Mozambique, a déclaré M. Tonela. La résilience, dont notre pays a fait preuve face aux chocs violents, témoigne de la force et de la détermination de notre peuple. Nous reconnaissons toutefois que les facteurs de fragilité, tels que le changement climatique et les menaces sécuritaires, restent préoccupants. C’est pourquoi les partenariats avec des institutions de développement comme la Banque africaine de développement sont si cruciaux. Nous sommes déterminés à favoriser une croissance inclusive et verte pour notre population, la région et le monde. »Le partenariat entre la Banque et le Mozambique est aligné sur les plans de développement nationaux du pays et les stratégies à long terme de l’institution, donnant la priorité à la gouvernance économique, à l’investissement du secteur privé et à la transformation durable de l’agriculture, un secteur essentiel pour la diversification économique du Mozambique.Pour M. Quaynor, « la résilience du Mozambique est un excellent indicateur du rôle de chef de file qu’il est appelé à jouer pour assurer l’approvisionnement en énergie verte du pool énergétique sud-africain, ainsi que pour construire des corridors économiques résilients au climat qui profiteront aux marchés domestiques du Mozambique et au commerce régional avec et en provenance des pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe ayant des liens terrestres avec le Mozambique. Nous apprécions la confiance sans faille du gouvernement dans la capacité de la Banque à remplir son mandat au Mozambique. » |