Du 18 au 20 août 2023, Atakpamé a servi de cadre pour l’acte 6 de la campagne de lutte contre les faux médicaments de la coordination nationale du Club RFI Togo.
Placée sous le thème “Les faux médicaments, un crime contre l’humanité”, cette 6ème édition a été l’occasion pour M. Bienvenu Amouh, Coordinateur national du club Rfi Togo, et les siens, appuyés par des autorités de la mairie Ogou1, de sensibiliser la population de la ville d’Atakpamé sur les conséquences liées à la consommation des faux médicaments tant chez les hommes que chez les animaux.
Les participants ont été entretenus sur la commercialisation et l’usage des produits pharmaceutique et la réglementation togolaise du circuit de distribution des médicaments dûment homologués. Ils ont été sensibilisés sur les conséquences des faux médicaments notamment leurs impacts négatifs sur la santé, sur le plan socioéconomique et environnemental.
Le Dr vétérinaire Kombaté Konga, membre de l’équipe de sensibilisation, a indiqué que le trafic de faux médicaments a des conséquences difficilement quantifiables, mais souvent sous-estimées. Il a fait savoir que l’impact négatif sur le plan sanitaire se résume parfois à une incapacité à prévenir ou guérir certaines maladies et aux décès. Le docteur souligné que d’après les études menées par l’OMS en 2017, les résultats ont démontré que les faux médicaments seraient responsables chaque année d’au moins 170 000 décès de pneumonie infantile et 150 000 décès de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans vivant en Afrique sub-saharienne. Il a exhorté les populations à plus de prudence et vigilance dans l’achat des produits.
Alfred Nadjéré, le représentant de la coordination des clubs RFI-Togo, a remercié les bonnes volontés qui ont soutenu cette campagne de sensibilisation à l’intension de la population d’Atakpamé. Il a indiqué que l’achat et l’utilisation des médicaments au bord des routes sont des actes à proscrire. Il n’a pas manqué de remercier le gouvernement pour les dispositions prises pour lutter contre ce fléau et de lancer un appel aux autorités togolaises pour l’établissement d’un laboratoire sophistiqué en vue de détecter les médicaments contrefaits qui entrent sur le territoire national.
SerAz