Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), en collaboration avec le Conseil National de la Jeunesse (CNJ), a sensibilisé le vendredi 22 septembre
à Lomé, la jeunesse sur la paix autour du thème « Réformes constitutionnelles et institutionnelles : la jeunesse face aux enjeux socio-économiques et politiques ».

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Cette rencontre dite « citoyenne » a regroupé des jeunes étudiants, des membres du CNJ et du CJD ainsi que des associations affiliées et des groupes constitués. L’objectif est de rappeler à cette jeunesse, son rôle dans la préservation de la paix, gage de tout développement. Il a également été question de mieux l’éclairer sur la question des reformes, afin qu’elle puisse s’approprier le contexte et les enjeux liés à ces réformes en vue de jouer pleinement sa partition à la réussite de celles-ci dans la non-violence.
Les participants ont été outillés sur trois communications notamment « les enjeux des réformes et la nécessité de préserver la paix », « évolution de la situation sociopolitique du Togo face au défi du développement, de l’émergence et de la vision 2030 », puis « jeunesse togolaise : défis de financement, d’emplois et de création de richesses ». Ils ont également suivi une déclaration dans laquelle les responsables de ces deux associations demandent de « maintenir le cap du développement actuel qui repose essentiellement sur les infrastructures dans tous les domaines et d’éviter les coups d’arrêt actuels qui feraient fuir les investisseurs ; d’accélérer le processus de décentralisation en cours ; de favoriser la participation plus accrue de la jeunesse dans toutes les instances de décision ; de renforcer les dispositifs ’accompagnement à l’employabilité des jeunes et à la diaspora ; de mobiliser toute son énergie en vue d’accompagner le pays vers son émergence ». Des débats et des prestations d’artistes de la chanson véhiculant des messages de paix et de non-violence ont également retenu l’attention de l’assistance.
Pour le membre du CJD, Mathieu Agada, la jeunesse doit accompagner la classe politique vers l’apaisement car, selon lui, les problèmes de la jeunesse sont liés à des questions socioéconomiques.
« Dans l’anarchie, ces problèmes ne peuvent être résolus », a-t-il confié avant d’ajouter qu’il est impérieux que la jeunesse de tout bord quel que soit son origine politique doit œuvrer à l’aboutissement des reformes dans la quiétude et la concorde nationale.
Le président du CNJ, Régis Batchassi a salué les efforts du gouvernement, de la classe politique, de la communauté internationale et surtout de la jeunesse pour toutes les initiatives visant à sauvegarder le climat de paix et de cohésion nationale. M. Batchassi a interpellé la jeunesse à une conscience citoyenne, à un engagement politique responsable et à s’engager dans les voies et moyens devant assurer son insertion socio-professionnelle pour sa pleine et effective participation au processus de développement du pays.

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