Cent vingt (120) jeunes entrepreneurs prennent part du lundi 25 au samedi 30 septembre prochain à Lomé à une session de formation en marchés publics. Cette session de formation qui est à sa 2e édition a été ouverte ce lundi 25 septembre 2017 à Lomé. Initiée par le Conseil National de la Jeunesse du Togo (CNJ-Togo) en partenariat avec l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes(FAIEJ), cette session de formation placée sur le thème: préparation des soumissions dans les marchés publics » vise à améliorer l’efficacité de la participation de ces derniers à la commande publique, en les outillant sur les techniques de préparation des offres ou des propositions.
Elle portera sur cinq (05) à savoir: «environnement des Marchés Publics et délégation des services publics au Togo », « droits et obligations des Opérateurs économiques », « accès aux opportunités d’Affaires en Marchés Publics », « préalable à la réponse à une invitation à soumissionner » et « constitution de la soumission ».
Selon M. Batchassi Régis, plusieurs programmes et dispositifs sont mis en place au profit de ces jeunes, mais les défis à relever restent importants pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
« L’ARMP permet aux jeunes entrepreneurs, en acceptant de soutenir la présente initiative, d’accroitre leurs chances au processus d’appel à concurrence par la maitrise de la présentation de la soumission, a-t-il déclaré. Pour le directeur de l’ARMP, M. Frédéric René Kapou, la vitalité du secteur privé constitue un indicateur majeur de la santé économique d’un pays, c’est pourquoi, il importe de s’assurer que ses composantes sont convenablement outillées pour participer efficacement à la vie économique du pays, notamment en participant aux acquisitions publiques.
« Cette nécessité a amené l’ARMP à faire de la place aux opérateurs économiques dans sa stratégie de renforcement des capacités des acteurs de la commande publique, ceci afin de les rendre plus professionnels et plus aptes à répondre aux besoins de développement du pays.
« C’est dire l’intérêt et l’attention que les opérateurs économiques, notamment les jeunes entrepreneurs suscitent auprès du gouvernement », a indiqué M. Kapou