Une rencontre de sensibilisation et d’échanges sur la transhumance apaisée dans la

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préfecture de Tchamba a réuni les acteurs impliqués le jeudi 12 janvier à Tchamba.

Initiée par le comité préfectoral de transhumance, la rencontre vise à définir

des stratégies pour prévenir et gérer au mieux les éventuels conflits récurrents entre

les peulhs éleveurs et les paysans. Il s’est agi de rappeler à chacun les dispositions

prises par l’Etat pour une meilleure gestion de la transhumance.

Les participants ont été entretenus sur « La taxe sur le pâturage », « Les dévastations et les mécanismes de règlement des conflits », et « La contribution des leaders communautaires peulhs dans la lutte contre l’extrémisme violent ». Ces thèmes

ont été développés respectivement par les maires des communes de Tchamba 3, 2 et 1,

Saboutou Tikpa, Atiodé Sita et Katafara Ousmane.

Le préfet de Tchamba, également président du comité préfectoral de transhumance, Issaka Laguebande a rappelé à l’assistance la période de transhumance qui court du 31 janvier au 31 mai, et exhorté les peulhs au strict respect de cette période. Il

a indiqué aussi que cette année tout comme les deux précédentes, la transhumance est purement interne, le Togo ayant fermé les frontières aux transhumants transfrontaliers pour des raisons liées à la pandémie de COVID-19 et à la situation sécuritaire qui prévaut  dans les pays du Sahel. A ce propos le préfet a regretté le non-respect de cette disposition par certains peulhs étrangers qui passent à travers le filet. « Les entrées son diffuses. On a déjà enregistré dans la préfecture des centaines de bœufs, mais grâce au professionnalisme des forces de l’ordre ils ont été ramenés hors du territoire », a-t-il expliqué.

La directrice préfectorale de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural de

Tchamba, Alika Christine a, pour sa part, exhorté les éleveurs à éviter le pâturage nocturne, indiquant que les dévastations se font souvent la nuit. Aux paysans elle a

demandé d’éviter à leur tour de faire des champs pièges au niveau des couloirs de

transhumance. JK/MEK

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