Le ministre de la Communication et des Médias, Porte parole du gouvernement, Akodah Ayéwouadan a échangé avec les responsables des organisations professionnelles de presse sur le processus devant aboutir à la signature de la convention collective, le lundi 31 janvier à Lomé. Cette rencontre a permis de faire le point du dialogue entre les deux partenaires. Elle a servi aussi de cadre pour apprécier le niveau d’avancement du processus devant aboutir à la signature de la Le ministre Ayéwouadan (2e de la droite) et les responsables convention collective du secteur. des organisations professionnelles de presse Après les échanges, le ministre Akodah a confié que « ce tour de table nous permis de voir les avancées réalisées, de nous interroger sur les difficultés rencontrées et de voir ensemble comment nous organiser pour aller plus loin ». Il a ajouté que « d’ici deux semaines, nous allons nous retrouver autour d’une table pour amender le texte existant et envisager d’aller vers une signature ». Parlant d’autres points abordés lors de cette rencontre en l’occurrence le code de la presse, le ministre a affirmé que « nous nous sommes compris à ce sujet sur un certain nombre de choses ». Le président du Patronat de la presse togolaise (PPT), Isidore Akollor, a salué l’initiative « louable » du ministre. A l’entendre, « nous avons eu des échanges fructueux avec le ministre qui a promis continuer dans les prochains jours ce dialogue avec les responsables des organisations de presse afin qu’on puisse parvenir à cette convention collective». Pour lui, cette rencontre a été aussi l’occasion de discuter des problèmes qui minent la presse togolaise. « C’est bien qu’on se rencontre pour régler nos problèmes il en va de la visibilité et de l’honorabilité de notre pays », a-t-il dit. Pour le président de l’Observatoire togolais des médias (OTM), Fabrice Petchezi, le nouveau code de la presse en application depuis 2020 doit être respecté par tous les confrères afin d’éviter des problèmes pouvant les conduire à la justice ou à la HAAC. Il a souhaité une relecture dudit code pour d’éventuelles modifications afin de mieux protéger les journalistes. Le président de l’Organisation professionnelle de la presse en ligne (OPPEL), Tomi Emmanuel a aussi salué l’engagement du ministre de continuer de façon permanente le dialogue avec les responsables des organisations de la presse. Ce dialogue est nécessaire, selon lui, en vue de trouver des solutions qui minent le monde de la presse. SED/TGB