Le secrétaire général du gouvernement, ministre en charge des Droits de l’Homme, Christian Trimua, s’est entretenu, le jeudi 15 février a Lomé, avec les responsables administratifs (secrétaires généraux et directeurs de cabinet des ministres et des institutions de la République), pour rappeler a ceux-ci la nécessite que l’administration togolaise devienne davantage ≪ dynamique, vivante et réactive ≫.
Initiée par le secrétariat permanent du gouvernement, cette réunion s’inscrit dans une consultation régulière que le ministre secrétaire général du gouvernement a avec ces responsables administratifs. Le but est de refaire le point avec les secrétaires généraux et directeurs de cabinets sur l’état de fonctionnement de l’administration publique. Il s’agit également de relever les constats faits, d’échanger avec eux sur les solutions proposées et surtout de recadrer la nouvelle philosophie de l’administration qui est recherchée par le chef de l’Etat. Ce qui permettra aux populations togolaises de jouir véritablement d’une administration qui délivre un service public efficace et disponible. Cette réunion a été aussi consacrée a l’évaluation de la feuille de route gouvernementale, ministère par ministère, sur l’exécution au niveau administratif, de sorte a accélérer le rythme pour qu’elle soit totalement complète a la fin de la période 2020-2025.
Trois communications ont meuble les travaux de cette rencontre. La première à porte sur le ≪ rappel des missions du secrétariat général du gouvernement ≫, le second sur le ≪ rappel des fonctions et de la distinction entre secrétaire général et directeur de cabinet ≫ suivi d’un point sur les problèmes récurrents : prise en main des administrations par les secrétaires généraux des ministres. La dernière communication a traite des ≪ points clés et objectifs de la feuille de route gouvernementale 2025 : point de l’exécution par ministère (faiblesses relevées et jalons futurs) ≫.
Selon le ministre Trimua, ≪ nous sommes dans un contexte concurrentiel
international et en même temps conflictuel et le Togo a besoin de se repositionner par rapport a tous ses pays voisins, mais aussi a tous les contextes internationaux ≫. Il ajoute qu’il y a des ≪ enjeux sécuritaires qui sont en place et qui freinent un peu l’action publique.
Aujourd’hui la philosophie, c’est de tenir compte de tous ces poids qui peuvent nous ralentir, pour voir comment nous les contournons, comment nous avançons plus rapidement, le levier sur lequel nous devons agir pour permettre a notre pays de pouvoir disposer de ces avantages ≫.
≪ Le rôle d’un secrétaire général d’une administration, d’une institution, c’est d’une part d’assurer la coordination de tous les services centraux, d’être la machine qui pousse les directions a fonctionner. C’est lui qui pousse les fonctionnaires a être au travail et a déployer la totalité de leurs compétences, de leurs connaissances, pour réaliser ce qui est attendu du ministère. Le directeur de cabinet, quant a lui, assiste le ministre, coordonne les conseillers du ministre et l’ensemble des services qui sont rattaches au ministre et transmet les instructions. Ces deux personnalités doivent s’entendre, se coordonner, se parler régulièrement, faire le point entre elles d’abord, ensuite avec les administrations, pour pouvoir remonter au ministre les difficultés qui se présentent, avoir son arbitrage et permettre au ministre également de faire son compte rendu au Premier ministre et au président de la République ≫, a explique le ministre.
Pour le secrétaire général du gouvernement, ≪ la machine administrative est peut-être lourde, mais ce sont les hommes et les femmes qui doivent faire en sorte qu’elle devienne légère, huilée et quelle tourne rapidement. Nos compatriotes aujourd’hui commencent a devenir véritablement exigent sur l’efficacité de l’administration et le reste c’est de faire que les secrétaires généraux et les directeurs de cabinets puissent sérieusement jouer leur rôle, pour que cette administration soit dynamique, rapide et qu’elle délivre rapidement les résultats attendus ≫.AR/BV