Vingt-cinq Agents de santé communautaire (ASC) de la préfecture du Zio ont pris part, les 2 et 3 septembre à Tsévié, à un atelier de renforcement de capacités sur les Violences basées sur le genre (VBG), la Santé sexuelle et de reproduction (SSR) et sur la gestion de l’hygiène menstruelle (GHM).
Cette initiative est de l’ONG La Colombe avec l’appui de ONU Femmes à travers le Fonds MUSKOKA. Elle s’inscrit dans le projet d’appui à l’amélioration de la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes et des adolescents au Togo.
La formation entend améliorer les connaissances des ASC sur les VBG, la SSR et la GHM, renforcer leurs connaissances sur l’organisation des journées de réflexion et l’établissement d’une feuille de route.
Les participants se sont penchés, entre autres, sur les rôles innés de l’homme et de la femme ; la notion de VBG, ses formes et conséquences ; la confiance en soi ; le leadership ; les aspects de la SSR et la GHM. Ils se sont également intéressés à la préparation et à l’animation des journées de réflexion.
Ouvrant les travaux, le préfet du Zio, Etsè Kodjo Kadévi a déploré le manque d’informations des jeunes en matière de la SSR. C’est pourquoi, il a remercié l’ONG La Colombe pour cette activité. Il a part ailleurs exprimé sa reconnaissance au gouvernement qui prend des dispositions légales pour l’amélioration des conditions des jeunes et adolescents dans le domaine de la SSR et des droits de la femme.
La coordonnatrice de l’ONG La Colombe, Mme Adjoa Akakpo a dénoncé l’héritage culturel traditionnel qui relègue la femme au second rang en bafouant ses droits. Pour renverser la tendance, a-t-elle poursuivi, il faut un changement de mentalité et de comportement au sein de la société. Elle a exhorté les femmes à avoir confiance en elles-mêmes et à connaitre leurs droits.
AKM/BA