Dans la dynamique des efforts faits pour déclarer le Togo pays indemne de la grippe aviaire, le ministère en charge de l’élevage et la PREGA (Presse contre la Grippe Aviaire), ont réuni ce mardi à Lomé des journalistes venus de la préfecture du Golfe et de Zio. Ceci afin de fournir à la presse toutes les informations et les résultats d’analyse de laboratoire les derniers cas de résurgence du virus H5N1 à Adidogomé et Adéticopé. A travers les communications au programme, les journalistes seront outilles sur les stratégies de sensibilisation des populations pour la lutte contre la grippe aviaire et sauver ainsi le secteur aviaire au Togo des incidences économiques telles que connues en 2008.
Dans son mot à l’ouverture de cet atelier, le coordinateur de la Presse contre la grippe aviaire (PREGA), Ambroise Kpondzo s’est réjoui de la mobilisation des journalistes venus du Golfe et Zio pour prendre activement part à ces travaux et apporter leur part de contribution à la lutte contre l’épizootie de la grippe aviaire. Aussi a-t-il salué la disponibilité du département de l’élevage dans cette lutte.
Komlan Batawui, directeur de l’Elevage, représentant du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique a regretté la faible part octroyée à la communication dans les stratégies d’information sur le travail de laboratoire fait souvent par les scientifiques. Toutefois pour la grippe aviaire, s’est-il félicité de ce que les écrits et autres papiers de la presse togolaise ont permis d’obtenir les félicitations de l’OMS. Il a souhaité la contribution de la presse à la lutte contre la grippe aviaire en ce moment de sommet sur la sécurité maritime qui se tient à Lomé et qui sera un moment de rassemblements de délégations venus d’horizons divers.
Citant le ministre Agadazi, il a fait comprendre que « le Togo a connu deux crises 2007 et 2008 qui a affecté le secteur des volailles au Togo avec la grippe aviaire… » et que « la production a baissé de 14 millions à 8 millions de têtes. Grace au PNIASA, on est remonte en 18 millions. Mais l’épizootie a connu une résurgence il y a de cela quelques mois. On a perdu 11300 volailles mortes. On a abattu 3030 volailles. On a détruit 2500 œufs de cailles et autres volailles… Il n’y a pas eu de cas humains mais la surveillance se poursuit », a-t-il explique. Il a dès lors situé cet atelier dans la droite ligne de la stratégie de communication mise en place à la suite de cette résurgence, pour fournir aux journalistes et partant aux populations des informations sur les risques et les attitudes à adopter face à l’épizootie. Une assurance donnée par le représentant du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, « Il n’y a aucun risque à consommer les volailles au Togo ».