Démarrées le samedi 18 juillet dernier dans la préfecture de la Kozah (localité dont est originaire le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé), les luttes traditionnelles Evala en pays kabyè sont prévues en apothéose à Pya, un village où naquit, il y a un de 60 ans son père président défunt Eyadèma Gnassingbé.
Faure Gnassingbé, très attaché à la pérennisation des us et coutumes togolaises a inscrit dans son programme la culture en tant que ferment de la consolidation de l’unité nationale, du développement et du rayonnement du Togo sur la scène internationale. En ce sens, le ministre Guy Madjé Lorenzo a estimé devant la presse que cette manifestation est une affirmation de l’identité togolaise dans un contexte de mondialisation culturelle.
Fascinante facette de la diversité culturelle togolaise, les luttes EVALA sont, elles seules, loin de refléter l’incommensurable héritage du terroir togolais. La diversité culturelle est aussi véhiculée à travers d’autres manifestations culturelles dans les coins et recoins du Togo et dont la mémoire collective retiendra de peu « Yéké-yéké en pays Mina dans la Région Maritime, Gbagba à Agou dans les Plateaux, Gadao dans la Région Centrale.
En rappel, c’est le canton de Pya qui a ouvert le bal avec les lutteurs de Lao haut et Lao bas. Les empoignades se sont déroulées sur le terrain de l’EPP Kagnala sous le regard admiratif du chef de l’Etat, Faure en présence d’une kyrielle d’autorités administratives, politiques, militaires et traditionnelles.
Evénement empreint d’habiles empoignades, de ruses et de tactiques, les luttes kabyè sont d’une importance fondamentale dans la vie du jeune kabyè, qui, à travers ce rite, acquiert des valeurs sociales dont le courage, la perspicacité, le sang-froid, la tolérance et la bravoure, entre autres.