L’œuvre intitulée « Le sacrifice d’une mère » de l’écrivaine De Souza Joanita Esmeralda a été classée première à l’issue de la première édition du ‘’concours de Nouvelles’’ dont les résultats ont été proclamés le vendredi 13 janvier à Lomé. De Souza Joanita Esmeralda emporte ainsi une somme de 600.000 F CFA, un trophée, un lot de livres et bénéficie d’un abonnement d’un an pour ses recherches à la bibliothèque de l’Institut Français de Lomé. La nouvelles « Deux Mme Anaté (à droite) remettant un prix à la première lauréate pierres pour une mère » de Gagona Yao Josué Godwin occupe la deuxième place et a eu droit à 300.000 F CFA, à un trophée, à un lot de livres et à un abonnement à l’Institut Français. « L’amour d’une mère » de Yona Koffi Didier vient en troisième position et obtient comme récompense une somme de 100.000 F CFA, un trophée, un lot de livres et un abonnement à l’Institut Français. Le prix spécial féminin, une initiative de la fondation Asaal été décerné à la nouvelle « Maman Salvatrice » de Tiassou Ahoéfa Ida qui repart avec une somme de 500.000 F CFA, mais également avec un trophée, un lot de livre et un abonnement annuel à la bibliothèque de l’Institut Français. Organisé par les éditions Moffi, en collaboration avec l’association des écrivains et écrivaines du Togo et la fondation Asaal, ce concours placé sous le thème « L’Amour maternel » est organisé à l’intention des jeunes de 15 à 35 ans. L’objectif est de valoriser et promouvoir la littérature africaine, en particulier togolaise.
Il s’agit aussi par le choix de ce thème, de célébrer la femme à travers la littérature. Selon la présidente du jury, présidente de l’association des écrivains et écrivaines du Togo, Mme Anaté Kouméalo, la soixantaine de participants a été soumise à des critères tels que la qualité littéraire, l’originalité et le coup de cœur. « J’ai été agréablement surpris par le talent de nos jeunes. Nous avons trouvé que les textes étaient de très grande qualité et je me suis réjouie disant que la relève est bien assurée. Justement le rôle d’un prix littéraire est de révéler les talents dans le domaine, c’est aussi une reconnaissance pour ces talents et pour l’auteur. Contrairement à ce que les gens pensent nous avons vraiment de grands talents et il faut les encourager, leur donner les conditions pour qu’ils puissent se déployer et nous donner des œuvres magnifiques », a indiqué Mme Anaté. Pour le directeur des éditions Moffi, l’honorable Gerry Taama, ce concours était motivé par deux objectifs, le premier c’est de détecter des talents chez les jeunes et le deuxième c’était de récompenser la création littéraire. Il a ajouté qu’il y a très peu de prix au Togo qui récompense la création littéraire alors que dans d’autres domaines culturels il y en a assez. C’était donc important d’organiser ce concours en célébrant par la même occasion la femme.
« En réalité nous avons retenu dix lauréats même si les six 6 n’ont pas reçu de trophée et d’enveloppes. Les œuvres des dix feront donc l’objet d’un recueil de nouvelles qui va être édité par les éditions Moffi. Je pense que les prix décernés vont, pour les prochaines fois susciter, inciter et encourager les gens qui font de la création littéraire, à continuer à écrire parce que l’écriture est l’âme d’un peuple. On peut tout enlever à un peuple, mais l’âme de ce peuple reste sa création artistique, dont l’œuvre littéraire », a expliqué le directeur des éditions Moffi.
AR/KYA