Le Togo reste fidèle à la célébration d’octobre rose. Pour cela, la Ligue togolaise contre le cancer (LTCC), l’association espérance et Vie nouvelle (EVN) en collaboration avec les institutions, associations et formations sanitaires partenaires a lancé, le jeudi 6 octobre à Lomé, les activités marquant la 14ème édition d’octobre rose au Togo. Le thème choisi est : « Cancer de sein : pour un accès plus juste et équitable aux soins et à la prise en charge médicale, agissons maintenant ».
C’est donc le coup d’envoi aux campagnes de dépistage du cancer de sein à prix réduit dans certains hôpitaux et cliniques. Une occasion pour permettre au grand nombre de pouvoir faire ce test très déterminant en terme de prévention et de traitement éventuellement.
D’autres activités portent sur la sensibilisation des populations et une course marathon dans le cadre de cette lutte contre le cancer de sein sont prévues. Toutes les couches sociales du pays pourront ainsi bénéficier de cette campagne d’information et de dépistage.
Le chef division surveillance des maladies non transmissibles au ministère en charge de la Santé, Belo Mofou, le cancer des seins fait partie des priorités de l’Etat togolais. Des actions sont menées pour une lutte efficace à travers notamment la mise en place d’un registre national du cancer qui consiste à avoir les données populationnelles concernant cette maladie.
En effet, plus de 5000 personnes sont victimes de cancer chaque année au Togo, 20% sont des cancers féminins. Près de 3000 personnes meurent dans ce lot. Le diabète et la sédentarité sont des facteurs de risque. Des mesures sont prises en ce sens.
Awity Stéphane est le directeur exécutif de l’association Espérance et Vie Nouvelle et président de la Ligue Togolaise Contre le Cancer. Il explique que « La population a accès à l’information. Le dépistage est rentré dans les habitudes mais la prise en charge n’est à la portée de la population. Personne ne peut faire seul le traitement seul. Aujourd’hui, c’est difficile mais nous voyons un peu une amélioration avec les partenaires. Même ceux qui n’ont pas les moyens seront pris en charge », bientôt.