Des actionnaires de la Société anonyme simplifiée Forum international de la fiscalité des Etats d’Afrique francophone (FIFEF International S.A.S) ont approfondi les réflexions sur la mise en place d’un Forum sur la fiscalité le dimanche 2 février à Lomé. Le FIFEF International S.A.S est une institution dont la mise en place est pilotée par TAX & LAWS SARL (T&L), une société bilingue de conseil juridique et fiscal à responsabilité limitée. Il se veut un cadre de rencontre des fiscalistes des pays francophones d’Afrique pour débattre des thématiques ou des problèmes qui se posent dans les états en matière de fiscalité des entreprises. Son objectif est d’initier un forum francophone chaque année, et de participer à l’organisation du FIFEF ESTAF (rencontre entre francophones et anglophones) pour comparer leurs pratiques et taxes fiscales, et tirer profit de l’expérience des uns des autres, afin d’arriver à mettre fin au cloisonnement qu’il y a entre les deux fiscalités. « Nous avons le privilège d’avoir dans nos pays, des impôts qui se ressemblent. Tous les pays francophones ont presque le même code des impôts parce que ces codes sont inspirés du code français. C’est seulement certains codes et certaines modalités d’imposition qui diffèrent. Nous avons profité de cette similitude pour murir l’idée de créer un réseau qui est le FIFEF », a expliqué le cogérant de TAX & LAWS SARL, Vincent Koudoh. L’assise a permis aux souscripteurs de mener des réflexions approfondies sur le projet, de déterminer l’objet social et de répartir les tâches des membres fondateurs. Ils ont également fait l’état des lieux des souscriptions. L’adoption des statuts de la société et la désignation des premiers membres du conseil de direction initialement, au menu de cette rencontre, ont été reportées à cause de non représentativité des membres. Les souscripteurs M. Koudoh a indiqué que le décloisonnement entre la fiscalité francophone et celle anglophone sera un atout pour les comptables et gestionnaires des ressources humaines des pays francophones car ils auront une meilleure vue sur les réalités des pays anglophones et ainsi ils auront plus de visibilité dans les autres Etats. Les multinationales poursuit-il, s’intéressent à ceux qui maitrisent les deux fiscalités et ils pourront donner du travail aux francophones dans les pays anglophones et vice versa. M. Koudoh, a relevé que le FIFEF est ouvert à d’autres pays francophones hors d’Afrique. BV/BA/KYA