L’Office National des Abattoirs et Frigorifiques (ONAF) fait de la protection de la santé publique, son cheval de bataille. Dans sa dynamique humanitaire, cette structure nationale placée sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage était, le 24 décembre dernier, devant la presse. Occasion pour la direction de cet office d’éclairer la lanterne des communicateurs sur l’importance que revêt la consommation de la « bonne » viande, une viande maturée ayant toutes les qualités recuises pour la consommation.
La viande de l’étable à la table, la Directrice générale de l’ONAF a retracé aux hommes de médias, tout le processus de l’abattage des animaux par son service. Cet exercice, allant des lieux d’approvisionnement au centre d’abattage à l’ONAF en passant par le parc d’Adéttikopé, explique Dr Nèmè Hélène Bali, requiert le maximum de rigueur professionnelle.
Ceci, à en croire cette dernière, aux fins de « permettre à la viande de conserver toutes ses qualités organoleptiques ». Processus allant donc de la délivrance du certificat sanitaire par les services appropriés du ministère de la Santé (Vétérinaires) à l’abattage des bétails, l’estampillage puis la conservation de la viande.
La finalité de cette inspection, poursuit la Directrice de l’ONAF, est donc de « préserver les populations de certains dangers telles des maladies découlant de la consommation d’une viande infectée ». Entre autres maladies, des zoonoses (tuberculose, ténia, rage, équinogocose, charbon bactéridien…) ainsi que des crises d’épilepsie.
A ce jour, le besoin national en produits carnés est estimé à 80 mille Tonne. La production nationale étant moindre, 45 à 50 mille Tonnes, le Togo s’approvisionne donc auprès des pays de l’hinterland tels le Burkina Faso, le Mali ou encore le Niger.
Créé en 1975, l’ONAF couvre, à ce jour, toute la préfecture du Golfe avec des services d’inspection répartis sur toute l’étendue du territoire national. Sa fréquence d’activité est de 80 à 90 abattages par jour. Un chiffre qui passe à plus de 200 pendant les périodes de fête. Dans un futur proche, l’ONAF entend étendre ses succursales dans toutes les régions du Togo.