Les travaux, en vue de la rédaction d’un manuel d’histoire du Togo, notamment sa vie sociopolitique pré-coloniale, coloniale et post-coloniale ont été officiellement lancés le samedi 18 octobre dernier sur le campus de Lomé, au cours d’un atelier organisé par l’Association des Historiens et Archéologues du Togo (AHAT). La rédaction de ce manuel entièrement consacré à l’histoire du Togo, contrairement à certains passages souvent dispersés dans des documents, est une initiative de l’AHAT, avec et des autorités publiques l’appui institutionnel du ministère des Enseignements Primaire et Secondaire et financier de la délégation de l’Union Européenne au Togo, à travers son Programme d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale (PASCRENA). Le projet est financé à hauteur de 12.000.000 FCFA, en plus de 3.000.000 FCFA, qui est une contribution de l’AHAT. Ce manuel, dont la rédaction est censée s’achever en août 2015, a pour objectif de faire connaître aux élèves des cours primaire et secondaire du Togo, la vraie histoire de leur pays, afin de pouvoir la relater aux générations futures. Cela répond également, selon les responsables de l’AHAT, aux applications des résolutions de la Commission Vérité-Justice-Réconciliation(CVJR), qui sont, entre autres, de mettre fin aux dissensions ethniques, renforcer le sentiment d’appartenance à la nation et redéfinir la progression de l’histoire du Togo. Au cours de ce séminaire, les participants qui sont des historiens et archéologues venus de toute l’étendue du territoire national, vont rassembler, à l’aide de certains documents déjà existants, des idées, tout en apportant leur propre connaissance, en vue d’un manuel complet et riche en histoire. Les travaux ont été ouverts par l’inspecteur de l’enseignement secondaire Simtako Komla. Celui-ci a loué cette initiative et félicité l’AHAT pour ce projet, qui permettra de revisiter largement l’histoire du Togo. Le président de l’AHAT, Professeur Nicoué Gayibor a souligné le bien-fondé de ce manuel est en parfaite harmonie avec les recommandations de la CVJR