La première session ordinaire du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine (UA) sur le Transport, les Infrastructures transcontinentales et interrégionales, l’Energie et le Tourisme a pris fin le vendredi 17 mars à Lomé par l’élaboration des Plans d’actions pour la période 2017-2019.
Ces plans d’action sont contenus dans une déclaration ministérielle dénommée « déclaration de Lomé » visant le renforcement des secteurs précités.
La session du CTS débuté le lundi 13 mars a été organisée avec l’appui de plusieurs partenaires audéveloppement, dont la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le thème « Financer les infrastructures en Afrique ».
Au cours des travaux, les ministres de 36 pays d’Afrique, ont amendé et adopté le règlement intérieur du CTS et mis en place ses sous-comités ; le rapport de la réunion des experts et élu le bureau du CTS sur la base de l’équilibre géographique et de l’équité sectorielle. Ce bureau est présidé par le Togo, (Afrique de l’ouest) avec pour 1er vice-président la Guinée équatoriale (Afrique centrale); 2ème vice-président le Zimbabwe (Afrique australe); le 3ème vice-président le Maroc (Afrique du Nord), et le rapporteur l’Ethiopie (Afrique de l’Est).
La session a permis d’évaluer les progrès accomplis par les institutions régionales et internationales dans le financement des projets dans les secteurs de l’énergie, du transport et du tourisme contenues dans le Plan d’Action Prioritaire du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PAP/PIDA), les projets régionaux et autres de l’UA dans le cadre de son Agenda 2063 et d’adopter des programmes et projets d’infrastructures et les plans d’action à mettre en œuvre aux niveaux national, régional et continental jusqu’à l’organisation de la prochaine réunion du CTS.
L’accent est aussi mis sur les défis et les moyens pour renforcer les capacités aux plans national et régional en vue d’encourager la participation des infrastructures financières régionales au financement du développement des trois secteurs et d’adopter la déclaration ministérielle avec recommandations issues de la réunion des experts et les plans d’action.
Les trente-six pays de l’Afrique ayant participé à cette rencontre de haut niveau sont notamment l’Angola, le Burkina Faso, le Cameroun, le la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Ethiopie, l’Erythrée, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, la Libye, le Malin, la Mauritanie, le Maroc, la Mozambique, le Niger, le Nigéria, la République arabe sahraouie, le Sénégal, la Sierra Léone, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Togo, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.