Les représentants des forces de défense et de sécurité, ceux des différents syndicats des conducteurs et des transporteurs et les responsables du ministère en charge des Transports routiers ont assisté au bilan de la sécurité routière du 2e semestre 2022, qui fait état de plus de 3600 accidents, 5055 blessés et 336 morts, le mardi 21 février à Lomé. Cette séance a été présidée par le ministre en charge des Transports routiers, Le ministre Atcha-Dedji (micro) exhortant les acteurs routiers Affoh Atcha-Dedji. Elle a porté sur l’état de la criminalité violente, les résultats de la lutte contre le trafic illicite des produits pétroliers, la situation sur la sécurité routière, les sanctions disciplinaires pour violation des règles d’éthique et de déontologie. Dans ce bilan présenté par le commissaire principal, directeur des études statistiques, Faré Koffi, les principaux faits criminels enregistrés sont au total 17 braquages constatés dans plusieurs préfectures avec des préjudices divers causés. On dénombre 02 morts, 02 blessés, plus de 16.281.000 F CFA, 4.000.000 Cedis, 04 motos, des smartphones et divers effets emportés. Il y a eu 61 cas des homicides, lynchages et morts suspectes, 6 enlèvements et 11 cambriolages au cours de la même période, avec 35 plus de 16.540.632 F CFA, des smartphones, des bonbonnes de gaz, des télévisions écrans plats, des bijoux de valeur et divers objets. Des quantités de drogues, de substances psychotropes, des produits et cigarettes illicites, ainsi que les parties et restes des espèces protégées ont été saisies. Des boissons contrefaites, des insecticides ont été également saisies. On note 21 cadavres, 12 suicides, 26 morts par noyade, 04 morts par foudre, 02 profanation de tombes. L’opération entonnoir a quant à elle permit de prendre 451.275 litres de produits contrebandes, 48 voitures et 03 Les participants suivant la présentation motos. S’agissant de la sécurité routière, on dénombre 3.689 cas d’accidents, 336 morts et 5.055 blessés. Avec un taux de mortalité de 3,95 habitants pour 100.000. Les principales causes sont la non maitrise du volant, l’excès de vitesse, le non-respect des feux tricolores, le refus de priorité, le dépassement défectueux et le stationnement sans signalisation. Les axes routiers les plus mortels sont la route nationale N O1 avec 173 cas et le grand contournement qui suit avec 42 morts. Le ministre en charge des Transports routiers, Affoh Atcha-Dédji a encouragé les forces de défense et de sécurité, et les différents acteurs intervenant sur la route à poursuivre les sensibilisations pour réduire le taux de mortalité routière. « L’année 2023 est un défi pour les transporteurs, ils doivent tout faire pour baisser considérablement le nombre d’accidents et de morts », a-t-il lancé à l’endroit de ces acteurs. KYA/BV