Un séminaire de validation des résultats de l’étude sur la prise en compte des questions de genre dans la politique fiscale au Togo s’est tenu le mercredi 31 octobre à Lomé, sur initiative de l’Office Togolais des Recettes (OTR), avec l’appui de la Banque
Africaine de Développement (BAD).
La rencontre a regroupé des directeurs et chefs de structures financières, des partenaires au développement et autres acteurs intervenant dans la fiscalité.
L’objectif de cet atelier est de présenter les résultats détaillés de cette étude, d’apporter des amendements avant leur validation, afin que la situation des femmes au Togo soit globalement améliorée.
Cette étude a été menée dans le cadre du Projet d’Appui à la Gouvernance Fiscale et a pris en compte les secteurs de la santé, de l’éducation et celui du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI). Il ressort de façon globale qu’il faut augmenter le budget dans tous ces secteurs pour améliorer la situation des femmes. En outre, on retient que pour la fiscalité directe, les femmes paient plus d’impôts que les hommes. Pour la fiscalité indirecte par contre, les hommes paient plus d’impôts, mais les femmes restent les plus perdantes au niveau de plusieurs produits pour lesquels elles paient assez d’impôts.
Le Commissaire des services généraux à l’OTR, Philippe Tchodiè s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui favorisera une amélioration des conditions des femmes au Togo. Pour lui, le secteur de l’éducation est, certes, moins bénéfique aux femmes que ceux de la santé et du FNFI, mais des efforts doivent être faits de manière générale pour une amélioration de la situation de ces dernières.