Le ministère en charge des Mines et de l’Energie a organisé, le mercredi 15 février à Lomé, un atelier national de validation des projets de code minier communautaire et des règlements d’exécution, en collaboration avec l’Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
L’atelier a regroupé les représentants des partenaires au développement, les directeurs généraux du secteur des ressources minérales, les chefs service des secteurs publics et privés et les acteurs du secteur des Mines.
L’objectif poursuivi par cet atelier est d’impliquer l’ensemble des acteurs du secteur minier pour enrichir les projets de textes. Il s’agit aussi de permettre au Togo d’avoir un document synthétisant les préoccupations, contributions et avis des différents acteurs. C’est aussi l’occasion pour la commission de l’UEMOA de disposer d’une synthèse des préoccupations du Togo en vue de la préparation de l’atelier régional.
Au cours des travaux, les participants ont analysé les propositions des experts et fait des amendements à travers les différentes recommandations afin que les préoccupations du Togo en terme d’exploration et d’exploitation pour un développement durable soient prises en compte dans ce nouveau code.
Au terme des travaux, le projet de code minier communautaire et les règlements d’exécutions ont été amendés.
Les résultats de cette rencontre permettront de contribuer à relever les défis du secteur minier, de lutter contre la pauvreté et le bien-être des populations togolaise.
Le directeur de cabinet du ministère en charge des Mines, Banimpo Gbengbertane a exhorté les participants à accompagner le processus engagé par le gouvernement togolais et l’UEMOA afin de permettre à la communauté togolaise d’atteindre un bon développement.
Selon le directeur du Développement et du Contrôle Minier, Nestor Kossi Adjehoun,
L’UEMOA avait adopté un code minier en 2003.
Cependant dit-il ce code de nos jours ne cadre plus avec l’évolution du secteur minier. Ce qui empêche les communautés riveraines de profiter convenablement des retombées des extractions minières dans leurs localités. Ceci a poussé l’UEMOA à réviser ce code afin de prendre en compte les problèmes posés par le secteur minier, tel que le développement local. « Désormais avec ce nouveau code minier, l’exploitation des mines dans une localité pourra profiter plus à la localité qu’au pays», a-t-il conclu.