Le Togo est devenue le lundi 4 juillet à Lomé, le 5e pays au plan continental à mettre en place, son « chapitre national » du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA).
Ce chapitre national qui n’est autre que le comité de pilotage d’ECOSOCC, est un organe consultatif composé de différents groupes sociaux et professionnels des Etats membres de l’UA. Il a pour mission de promouvoir la participation de la société civile au développement de l’Afrique, un dialogue permanent entre les composantes de la société, d’établir un partenariat solide entre les gouvernants et les gouvernés puis de défendre une culture de bonne gouvernance et de l’égalité.
Cette cérémonie d’installation du chapitre national a permis aux délégués des ONG d’élire un représentant pour chacun des dix comités sectoriels. Il s’agit des commissions paix et sécurité ; affaire politique ; infrastructure et énergie ; affaire sociale et santé ; commerce et industrie ; ressources humaines, science et technologie ; affaire économique, genre et question connexe ; économie rurale et agriculture et programme multisectoriels.
Ainsi, le chapitre national ou l’antenne togolaise d’ECOSOCC est composé de dix présidents des comités sectoriels, un conseiller spécial, ainsi que le président et vice-président élus à la 2e assemblée générale de ECOSOCC, tenue en 2014 à Nairobie (Kenya).
La mission de cette antenne est la « participation populaire aux acticités de l’UA». Il s’agit concrètement de contribuer, à travers des avis, à traduire en programme les objectifs, principes et politique de l’UA afin de faire de l’UA « une union des peuples et non un syndicat des chefs d’Etats». Elle a pour principale activité, la promotion de l’UA, ainsi que de l’agenda 2063 de cette institution continentale.
Cet agenda adopté en 2015 par les chefs d’Etat au Caire (Egypte) se base sur sept
aspirations, notamment une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un développement durable, un continent intégré politiquement sur les idéaux du panafricanisme, la bonne gouvernance, la sécurité, la défense d’un patrimoine commun et un développement axé sur les populations.
Le président de la commission intersectorielle chargée de la Coopération internationale et de la promotion de l’agenda 2063, Dr Serge Michel Kodom a indiqué que cette installation est un processus continental et invité la société civile à faire des propositions concrètes pour aider les chefs d’Etats à évoluer vers la vision de l’UA. Le travail attendu du chapitre national est au prime abord de recenser les ONG d’envergure continentale et de travailler à l’appropriation de l’agenda 2063 pour une émergence réelle de l’Afrique, a signifié Dr Kodom.
L’installation de cette cellule de veille et de contribution de l’UA s’est déroulée en présence de Monsieur Samuel Dotsè, vice-président d’ECOSOCC, bureau Afrique de l’ouest.
Une cérémonie de prestation de serment de ces membres conformément aux textes d’ECOSOCC est prévue ultérieurement.