Une cinquantaine d’agents des forces de défense et de sécurité ont été entretenus sur le respect de l’emblème de la Croix-Rouge (CR), sa bonne utilisation et les normes qui le protègent, le mardi 28 juin à Lomé.
Organisée par la Croix-Rouge Togolaise (CR-T) avec le soutien du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), cette rencontre d’échanges a été une occasion à toutes les parties prenantes et intervenantes pour la même cause d’avoir une compréhension commune de l’emblème de la Croix-Rouge et de leur rappeler les raisons qui sous-tendent son bon usage.
Ce cadre de discussion a aussi permis aux participants de revisiter la loi portant utilisation et protection de l’emblème de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge au Togo, ainsi que des différents emblèmes des corps de métiers de la Santé.
Les participants se sont également familiarisés avec le contenu de la campagne « les soins de santé en danger » lancée par le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour la préservation du personnel de la santé et du matériel médical lors des situations de violence.
Les délégués ont suivi des communications, notamment sur « l’introduction au mouvement de la Croix-Rouge ; la loi sur la protection de l’emblème » et suivi un film intitulé « laissons l’emblème de la Croix-Rouge à la Croix-Rouge ».
Le président national de la Croix-Rouge, Paniah Gagnon Norbert, a expliqué que cette journée de réflexion est motivée suite au constat fait sur l’usage abusif de l’emblème de ladite institution par des structures des Organisations de la Société Civile (OSC). Selon lui, ces abus se font remarquer de trois façons à savoir l’imitation de l’emblème par des associations ; son usurpation par les pharmacies et la perfidie qui sous-entend le fait de tromper la vigilance de ’adversaire par l’emblème en temps de conflits. Il a émis le vœu que les participants saisissent cette opportunité pour renforcer davantage leurs connaissances sur l’usage et mesures de protection que procurent l’emblème.
Le chef du bureau du CICR, Adem Siékro, a rappelé aux participants le rôle indicateur et protecteur de cet emblème et celui de gardien du droit international des humanitaires que joue son institution, puis exhorté ceux-ci à restituer à leurs bases respectives les enseignements reçus. « Au regard de l’évolution de l’environnement dans lequel nous intervenons, il est important que, de temps en temps, nous nous retrouvions avec nos partenaires pour discuter des sujets qui nous intéressent et explorer les voies et moyens pour renforcer chacun dans son domaine, nos capacités d’intervention », a-t-il ajouté.