Des experts venus de treize pays d’Afrique prennent part ce mercredi à Lomé, à la 2ème réunion de revue des programmes nationaux d’éradication de la dracunculose en phase de post-certification.
Les délégations venues du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Centrafrique, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo feront le bilan des activités de post-certification menées en 2014 et 2015, et identifieront les contraintes rencontrées dans la mise en œuvre de la surveillance intégrée de la dracunculose et les opportunités pour l’améliorer.
L’atelier a été ouvert par le Professeur Moustafa Mijiyawa ministre de la Santé et de la protection sociale, le Professeur Moustafa Mijiyawa.
A ses côtés se trouvait la Représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé au Togo (OMS-Togo), Dr Lucile Imboua.
«Nous avons soutenu cette rencontre à Lomé, pour que les pays qui ont été certifiés libres de la dracunculose puissent se retrouver pour venir discuter de leurs actions, comment ont-ils procédé pour être libérés de la maladie et qu’est-ce qu’ils devront faire jusqu’à ce qu’on déclare au niveau mondial le ver de guinée éradiqué», a indiqué Dr Lucile Imboua.
La dracunculose est une maladie parasitaire invalidante sur le point d’être éradiquée, avec seulement 22 cas notifiés en 2015.
Elle est rarement mortelle, mais les sujets atteints par la maladie peuvent être handicapés pendant des mois. Elle touche les populations des communautés rurales déshéritées et isolées qui, pour l’eau de boisson, sont essentiellement tributaires de points d’eau en surface non aménagés tels que des mares.