Le ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes dresse un bilan marqué par des avancées notables. Vendredi, 29 août 2025 la ministre Mazamesso Assih et son collègue Abdoul Fad Fofana ont présenté à la presse les résultats obtenus entre août 2024 et août 2025, ainsi que les perspectives pour les mois à venir.

Chargé de la promotion des très petites et moyennes entreprises (TPME), de l’inclusion financière et de l’accompagnement des jeunes, le département a mis l’accent sur l’opérationnalisation de l’Agence de Développement des TPME (ADTPME), désormais dotée d’un plan stratégique quinquennal. Doctrine nationale des TPME, business plan et étude de l’écosystème des start-ups sont également finalisés. « Il est important de comprendre l’écosystème et voir exactement ce qu’il faut faire pour les entreprises qui n’ont pas seulement besoin de financement mais aussi de l’accès aux marchés, des formations et des appuis techniques », a souligné Abdul-Mohamed Fofana.
Côté jeunesse, le Projet d’appui et d’accompagnement des jeunes (PAJEC), lancé il y a six mois, a déjà mobilisé 34 millions d’euros. Des appels à projets ciblant l’agro-industrie, le digital, la culture ou la logistique seront bientôt ouverts afin de stimuler l’entrepreneuriat aligné sur la vision de développement du pays.
En matière de développement à la base, l’État poursuit son objectif d’assurer à tous un minimum vital commun. Les transferts monétaires en faveur des populations vulnérables sont passés de 11 à 12,6 milliards FCFA en un an. Le programme des cantines scolaires a vu ses bénéficiaires croître de 158 000 à 167 000 établissements, avec le soutien du PAM et de l’Allemagne. De plus, 6 000 km de pistes rurales ont été aménagés et 89 micro-infrastructures construites, notamment l’eau potable et l’éducation.
L’inclusion financière reste un levier central : le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) propose désormais 13 produits, permettant d’accéder à des crédits allant de 5 000 FCFA jusqu’à 100 millions. L’encours est passé de 112 à 116 milliards FCFA en un an, avec un taux de remboursement de 94,94 %. « En 2025, nous avons accentué nos actions dans toutes les régions parce que le Togo est un et indivisible », a rappelé Mazamesso Assih, se réjouissant d’un taux de couverture des crédits atteignant 84 % du territoire.
La jeunesse n’est pas en reste : 4 nouvelles maisons de jeunes ont été ouvertes, 22 conseillers recrutés et 90 000 jeunes mobilisés sur l’ensemble du territoire. Le volontariat progresse également, avec 34 000 volontaires nationaux et 45 000 citoyens engagés en 2025. Plus de 110 jeunes sont désormais impliqués dans des projets agricoles à travers les ZAAP et agropoles, tandis que 3 000 entrepreneurs ont vu leurs capacités renforcées par le FAIEJ, qui a accompagné 6 000 projets pour 177 millions FCFA.
Ce bilan dresse le portrait d’un ministère à l’action multiforme, où inclusion financière, entrepreneuriat et développement communautaire avancent de concert. Des chiffres clés – 12,6 milliards FCFA de transferts sociaux, 116 milliards de crédits FNFI, 90 000 jeunes mobilisés illustrent l’ampleur des réalisations. Mais plus encore, ils tracent les contours d’une ambition : bâtir un Togo où aucun citoyen, aucune jeunesse, ne reste en marge du développement.