Le vendredi 20 décembre 2024, lors d’une séance de questions orales d’actualités au gouvernement, dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Adédzé, au siège de l’institution, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Sani Yaya, et son collègue de la Protection civile, Calixte Madjoulba, ont eu à se prononcer sur l’effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo survenu le vendredi 13 décembre.
Décrivant les circonstances de l’accident, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, a expliqué qu’un camion-citerne, hors gabarit, a tenté le passage sous la passerelle dont la hauteur était limitée à six mètres : « Le camion dépassait donc six mètres, et dans cette tentative de forcer le passage, la passerelle a été arrachée à sa base et est tombée. En tombant, la passerelle a malheureusement occasionné huit morts et trois blessés. »
A son tour, le ministre en charge de la Protection civile a donné les détails sur les personnes auditionnées pour la poursuite de l’enquête afin de situer les responsabilités du drame : « Sur les auditions faites, cinq personnes ont fait l’objet de gardes à vue pour les nécessités de l’enquête, puis libérées sur instruction du procureur de la République après 48 heures. Les motifs pour lesquels elles ont été gardées sont : défaut de précaution, non respect de la réglementation en vigueur et homicide involontaire. L’enquête judiciaire est pratiquement à point de finalisation, et elle sera transmise au procureur de la République. »
SerAz