L’Association des femmes chefs d’entreprises du Togo (AFCET) est toujours au front dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Depuis les premières mesures de riposte du gouvernement togolais, ces femmes ont décidé de donner un coup de mains aux autres femmes revendeuses dans plusieurs marchés.

Après les marchés d’Amoutivé et de Nukafou, les femmes d’AFCET se sont rendues ce lundi 8 juin 2020 à Adétikopé. Cette localité est située à environ 18 km de Lomé dans la commune d’Agoé-Nyivé .
Les femmes d’AFCET ont eu à échanger avec les autorités locales à savoir le Chef de Canton puis avec Monsieur leMaire avant de se rendre au marché. Elles ont sensibilisé comme toujours les revendeuses sur les mesures barrières qui restent incontournables dans la lutte contre la Covid-19.
Au rang des mesures barrières recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé se trouve le port de masques communément appelés « Cache-nez ». La délégation d’AFCET a remis plus de 250 masques à l’effigie de l’Association afin qu’ils soient distribués aux revendeuses. A cela s’ajoute des dispositifs de lavage de mains et du savon liquide notamment. Ces gestes de l’Association viennent appuyer les revendeuses de ce marché dans leur engagement à lutter contre la maladie.

La présidente du comité de gestion marché d’Adétikopé, Mme Guenou Salamatou et le régisseur M. Akoetevi Sanvee ont d’une même voix saluée cette action de l’AFCET. Ils ont confié être particulièrement touchés par le déplacement de la délégation de l’Association afin de les soutenir malgré la distance. Ils souhaitent que cette action ne soit pas isolée mais que d’autres suivent par après.

« Ce matin, nous avons mis à disposition des femmes, des dispositifs de lavage des mains, des masques, entre autres. Les femmes étaient très contentes de nous voir. Cela nous a fait plaisir. On a insisté sur les mesures barrières et tout s’est bien passé », nous explique Mme Akpokli Ayélé Pierrette, trésorière générale de l’AFCET. Et de conclure : « Le rôle des femmes est d’observer scrupuleusement les mesures barrières. Nous avons constaté que les femmes du marché d’Adétikopé avaient même commencé l’application de ces mesures avant même que nous ne venions vers elles ».
B/A