Sokodé, L’ONG Dimension Humaine en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a organisé du 21 au 24 août, une campagne de sensibilisation des adolescents extrascolaires des localités de Tchébébé, sotouboua-Ville et d’Adjengré dans la préfecture de Sotouboua et de Sokodé dans la préfecture de Tchaoudjo sur les conséquences des grossesses précoces et indésirables dans les ateliers d’apprentissage.
Cette sensibilisation a été couplée des offres de services en matière de planification familiale, de dépistage des IST/SIDA avec une prise en charge directe des cas de maladies et une distribution gratuite des préservatifs masculins et féminins.
L’objectif de cette campagne est d’amener les jeunes apprentis à adopter un comportement responsable pour éviter les IST/SIDA et des grossesses in désirées qui sont sources de regrets et de désespoir.
L’assistant médical Sani Saliou Jules et la Sage-femme Abou Yasmine de la polyclinique de Sokodé ont entretenu les jeunes, sur les causes et les conséquences des grossesses in désirées, le cycle menstruel et le port correct des préservatifs féminins et masculins. Ils ont fait savoir que la majorité des cas de grossesses précoces et/ou in désirées débouchent sur l’avortement clandestin avec des méthodes dangereuses, la maternité précoce avec des séquelles graves à l’accouchement telles que les fistules, l’infection au VIH ou le décès. M. Sani et Madame Abou Yasmine ont exhorté les jeunes à faire fi des tabous religieux et coutumiers et à discuter librement de la sexualité pour signaler toute anomalie sexuelle aux médecins.
Le Laborantin à la polyclinique de Sokodé, William Koffi Amégatsé a invité ceux qui seront positif aux IST ou au SIDA après dépistage à le contacter pour une prise en charge gratuite avec l’appui de l’ONG Dimension Humain et l’UNFPA.
La chargée de l’éducation des jeunes à l’ONG Dimension Humaine, Madame Ouro-Gbélè Aniétou a indiqué que les questions relatives à la santé sexuelle et reproductive sont méconnues des apprentis. De plus a-t-elle dit que la sexualité est minée par les sensibilités culturelles et taboues religieux qui empêchent ces jeunes non scolaires, de s’informer sur les soins en matière de santé sexuelle et de la reproduction. « C’est pour lever ce voile que l’UNFPA a appuyé notre institution pour aller à la rencontre des jeunes » a-t-elle signifié.