Le secrétariat technique du Projet d’Urgence de Réhabilitation des Infrastructures et des Services Electriques (PURISE), avec l’appui de la Banque Mondiale, a formé du 22 au 24 février à l’Agra Senghor des journalistes sur « la gestion efficiente des infrastructures urbaines ».
L’objectif de cet atelier est d’amener les participants à s’impliquer dans la sensibilisation par l’information à une meilleure gestion des infrastructures urbaines, notamment celles réalisées à travers le PURISE, par les bénéficiaires et usagers.
Les participants ont été édifiés sur les modules tels que « le PURISE, ses réalisations et ses impacts sur le développement urbain de Lomé », « la problématique de la gestion des infrastructures et équipements urbains dans le grand Lomé », « le réseautage journalistique pour une meilleure gestion urbaine au Togo ? ». Les professionnels des médias ont été informés de l’organisation d’un concours intitulé « Challenge gestion urbaine efficiente au Togo ».
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, Me Fiatuwo Kwadjo Sessenou a indiqué que par cet atelier, le secrétariat technique du PURISE va, à travers les médias, fournir un maximum d’informations aux populations sur un domaine encore nouveau pour la plupart des bénéficiaires et usagers, celui de la gestion efficiente des infrastructures. Selon lui, cette gestion efficiente, est une science à maîtriser tant par les responsables et agents des services techniques de la municipalité, que par les professionnels des médias.
Le PURISE vise à accroître l’accès de la population de Lomé et de ses environs aux infrastructures et services urbains. Le projet comprend deux composantes : La composante A (Réhabilitation des infrastructures) est déclinée en 4 sous-composantes à savoir A1 (curage et réhabilitation d’ouvrage de drainage), A2 (Réhabilitation de voies urbaines), A3 (Approvisionnement en eau potable), A4 (Réhabilitation du système de distribution d’électricité) puis la composante B (Renforcement institutionnel).
Ce projet démarré en novembre 2009 devrait prendre fin en décembre 2015. Il a été prorogé de 6 mois, suite à la dernière visite d’une délégation de la Banque Mondiale.