L’association Or Noir a lancé la 7ème édition du festival de dessin « Mine de Crayon », placée sous le thème « Jeunesse créative au service du développement » et dévoilé les activités au programme, au cours d’une conférence de presse animée par le directeur adjoint dudit festival, Modeste Teko, ce lundi 13 mars à Lomé.
Les activités de l’édition 2017 prévue du 23 mars au 8 avril, se dérouleront en deux phases.
La première qui se tiendra à l’intérieur du pays court du 23 au 24 mars à Sokodé et à Kara et dans la semaine du 28 à Atakpamé. Elle connaîtra des activités telles que des séances de sensibilisation, de formations à l’endroit des jeunes scolaires du primaire au lycée et des rencontres de partage d’expériences ainsi que d’information avec des dessinateurs amateurs desdits milieux. La deuxième phase aura lieu du 1er au 8 avril à Lomé. Elle sera consacrée à des ateliers de formation pour enfants, pour professionnels et également à des réunions avec des professionnels et amateurs de dessin pour des échanges et partages d’expériences sur leur métier.
L’objectif est de promouvoir le dessin, de le mettre en valeur, en vue de rendre professionnel le métier au Togo.
Il s’agit spécifiquement d’amener les jeunes à la base (primaire, secondaire et lycée) à s’intéresser à cet art et en faire éventuellement une profession.
Cette édition constitue aussi pour l’association Or Noir, un moyen de répertorier des professionnels du domaine, afin de les amener à réfléchir plus tard à la possibilité de créer un syndicat, dans de le but de défendre leurs causes pour l’émergence, le professionnalisme et l’amélioration des conditions de vie des praticiens.
Selon Monsieur Teko, tout ce que nous utilisons, que ce soit nos portables, les cameras ou les habits que nous portons, passe nécessairement par le dessin. C’est d’abord une création, une illustration à qui on donne corps plus tard.
« Nous, promoteurs de ce festival sommes fatigués de constater que beaucoup, surtout en milieu scolaire pensent que le dessin c’est juste pour pouvoir avoir deux ou trois points pour combler un vide pendant les examens, réussir et cela s’arrête là, alors tel ne devrait pas être le cas », a t.il indiqué. Il a invité les élèves, les amateurs à prendre au sérieux l’exercice de cet art qui peut demain être leur gagne-pain, comme le témoignent déjà des professionnels du métier.