Il ya dix ans de cela, est porté sur le font baptismaux, le Mouvement des Importateurs et Exportateurs (GIEL). En marge de la célébration de ce dixième anniversaire, s’est tenue le samedi 6 décembre dernier à Lomé, une conférence axée sur le thème : «Problématique des informels en matière fiscale, douanière(OTR) ». Conférence présidée par le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé Bernadette Lègzim-Balouki.
C’est en présence de plusieurs personnalités de l’OTR et du Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Togo que se sont déroulés les échanges. Entre autres invités de marque, le Représentant le Directeur Exécutif de l’OTR, Adoyi Esso Wavana, le Commissaire des Douanes et droits directs, Adédjé Kodjo ainsi qu’un parterre des membres de Giel Plus.
Des discussions, ressort un constat. Pour atteindre une croissance à deux chiffres, les pays les moins avancés doivent compter à coup sur le secteur privé. Mais il se trouve que ce secteur reste confronté à d’énormes difficultés dont celle liée à la recherche de financements. A en croire la ministre du Commerce, c’est donc pour surmonter toutes ces difficultés qu’est né au Togo « le Groupement des Importateurs et Exportateurs libéraux » (Giel Plus).
Selon elle, un cadre idéale de discussion devrait être mis en place pour formaliser ses doléances et les envoyer aux départements ministériels concernés. Car, a précisé Benadette Lègzim -Balouki, c’est rare de voir des organisations de ce genre perdurer et faire un travail de fond comme cette détermination affichée volonté de Giel Plus.
Pour Alléluia Kangni, Président du Groupement des Importateurs et Exportateurs, «Cette rencontre d’échange est relative aux problèmes de la corporation ». Problèmes, selon lui, essentiellement liés à la non formalisation des valeurs mercuriales. Puisque, poursuit Alléluia Kangni, on ne peut pas comprendre comment le gouvernement ait décidé d’accompagner les consommateurs mais que la Douane choisi, elle, d’instaurer une valeur mercuriale. Valeur à partir de laquelle, conclut-il, les produits importés sont conséquemment dédouanés.
Selon les donnes prescrites par cette valeur mercuriale, une tolérance de 0,5 à 60% est signée sur du Riz importé. Et sur le coup, l’importateur perd une quantité énorme sur le produit. Ceci, en réalité constitue un véritable manque à gagner pour les opérateurs économiques. Conséquence, la plus part des opérateurs économiques en arrivent même à hypothéquer leurs biens dans le but d’avoir des prêts en vue de faire fructifier leurs affaires. Moment également propice à l’Etat de prélever en amont des frais sur la marchandise.
Aujourd’hui, c’est de bonne guère si beaucoup s’en remettent au bon soin de l’OTR et Giel Plus, pour la résolution de ces problèmes. En somme, un parcours empreint de bilan largement positif pour Giel qui se veut une association qui doit désormais inspirer d’autres secteurs d’activités à entreprendre des démarches unitaires pour la bonne marche de leurs affaires. *
En rappel, ce dixième anniversaire de Giel Plus a pris fin avec un diner de gala suivi plus tard d’un match de football.