La Société des Gynécologues et Obstétriciens du Togo (SGOT), a organisé ce samedi 9 septembre à Lomé la 3e journée de consultations sur la planification familiale et la prise des méthodes contraceptives.
Cette consultation qui fait suite au 1er congrès international du SGOT a concerné les couches les plus vulnérables qui manquent de moyens financiers pour s’offrir des méthodes contraceptives.
Cette stratégie vise à prémunir les bénéficiaires des grossesses non désirées, à espacer les naissances et à déterminer la taille souhaitée de leur famille. Plus de 500 femmes ont, à l’occasion, bénéficié de différentes méthodes contraceptives notamment les injectables, les pilules, les implants, les stérilets, les préservatifs féminins. Elles ont aussi été sensibilisées sur la santé sexuelle, l’utilisation des méthodes contraceptives et leurs effets secondaires. Ces femmes, ont, en outre, reçu des dépliants expliquant les méthodes contraceptives réversibles et irréversibles et le retour à la fertilité.
Le président national de la SGOT, Dr. Senam Kossi Amadoto a expliqué aux femmes que, tout médicament a des effets secondaires.
Les méthodes contraceptives ont aussi les leurs et que ces femmes peuvent à tout moment retourner dans les formations sanitaires pour leur prise en charge si elles rencontrent des problèmes de santé. Quant aux avantages, a-t-il dit, ces méthodes aident les couples à espacer les naissances et aux jeunes filles de poursuivre leur cursus scolaire en évitant les grossesses non désirées.