Le rapport national du Togo au titre du 2ème cycle de l’Examen
Périodique Universel (EPU) adopté le 16 mars à Genève, a été restitué au cours d’un atelier, le mardi 30 mai à Lomé.
La restitution a été faite aux représentants des Institutions de la République, aux cadres des ministères et aux représentants des Organisations de la Société Civile (OSC) et des médias.
Cet atelier est à l’initiative du secrétariat d’Etat auprès du ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, chargé des Droits de l’Homme (DH). Il a permis de vulgariser les 167 recommandations acceptées par le Togo sur les 195 formulées par le conseil des DH des Nations Unies. Ces assises ont également donné l’occasion aux organisateurs de présenter aux participants les mécanismes togolais de défense des DH adoptés par le conseil, entre autres, le code pénal, le code des personnes et de la famille ainsi que celui de justice militaire.
La secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme, Nakpa Polo, a indiqué que les Etats membres et observateurs du conseil des DH, ont dans leurs interventions, félicité le Togo pour avoir accepté la grande majorité des recommandations formulées, ce qui traduit son adhésion totale au processus de l’EPU. Elle a remercié le PNUD pour son appui à ce processus et salué les OSC qui ont déjà organisé des ateliers de restitution dudit rapport. Madame Nakpa a rassuré ces derniers de la disponibilité du gouvernement à œuvrer pour la mise en œuvre des recommandations selon une approche inclusive.
« L’on peut noter d’une manière générale une ouverture politique, institutionnelle et démocratique, une amélioration du cadre macroéconomique, l’adoption de plusieurs textes de lois », a laissé entendre le représentant résident adjoint du PNUD,Mactar Fall. Il a fait savoir que l’élaboration d’un cadre de suivi des recommandations est tout aussi importante que la présentation et la restitution du rapport.
L’EPU est un mécanisme de défense des DH qui permet au conseil des DH d’examiner, sur une base périodique, le respect des obligations assumées et des engagements souscrits par les Etas membres de l’ONU. C’est un processus qui offre des opportunités à tous les Etats, aux institutions nationales des DH, aux OSC et acteurs bilatéraux et multilatéraux d’explorer les meilleures manières d’enraciner le dialogue et coopération nationale et internationale pour une meilleure promotion et protection des DH.