La Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT) a organisé une conférence de presse sur la crise financière actuelle qu’elle traverse, liée à un détournement de fonds imputé au secrétaire général de ladite centrale, le lundi 22 juin à Lomé.
Cette rencontre a permis au secrétaire général, Sébastien Ayikoué Tevi d’éclairer les journalistes, les syndicalistes et les partenaires sur cette affaire de détournement de fonds dans les caisses de la CSTT.
Le secrétaire général a, à cet effet, informé l’assistance sur l’irrégularité des documents qui lui ont été transmis par voie d’huissier le mercredi 17 juin dernier à l’initiative d’un groupe de militants de la CSTT « Groupe 2 CSTT » l’accusant d’être le premier responsable dans cette affaire.
L’orateur a fustigé le contenu des documents, entre autres, la copie de la résolution N°1 relative à la suspension du secrétaire général et de tous les autres membres du bureau confédéral de la CSTT ainsi que la résolution N°2 relative à la mise en place d’un comité chargé de la gestion transitoire de la CSTT jusqu’au prochain congrès.
Monsieur Tevi a relevé que la CSTT ne reconnait pas la tenue d’aucun conseil syndical extraordinaire et signifié que « la CSTT est composée d’organisations syndicales et que toute observation au sein de la centrale doit émaner de ces organisations et non de personnes physiques ». Il a condamné cet acte illégal posé par ses camarades qui ne répond pas aux dispositions des statuts de la centrale.
« Aucune décision prise par ce prétendu conseil syndical n’engage en aucune manière la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo », a conclu le secrétaire général de la CSTT.
La CSTT est une organisation composée de 83 syndicats professionnels de base, de 8 fédérations professionnelles et de 5 unions régionales, soit un total d’environ 62000 membres.