Dans le cadre de la bonne exécution du «Projet de Renforcement des Capacités en Suivi et Evaluation au Togo (PRCSET) », les acteurs de la planification et du développement au Togo ont participé à un atelier de validation de 4 jours cette semaine. Ouverte officiellement, le mercredi 02 septembre dernier au CASEF à Lomé, il était question pour les participants à cette rencontre d’étudier et de valider 4 documents notamment « la politique et système intégré de suivi et évaluation », « le guide de suivi et évaluation », « le rapport d’étude de faisabilité pour la création d’un bureau national de suivi et évaluation » et « le cahier des charges fonctionnel pour l’informatisation du système de suivi et évaluation au Togo ».
Selon le secrétaire général du ministère de la planification et du développement, M. HOMEVOR Etsri, représentant le ministre à la cérémonie d’ouverture, les rapports contenus dans les différents documents susmentionnés font ressortir les forces et les faiblesses du Togo en matière de suivi et évaluation. Ils vont permettre de faire face aux défis d’optimisation des ressources et la performance des actions du gouvernement. Ils seront aussi un moyen pour raffiner le cadre des actions du développement pour le bien-être des populations. Il était donc très nécessaire de soumettre ces manuels à l’appréciation des différents acteurs pour qu’ils en fassent une synthèse qui aura un meilleur impact sue des actions de développement. Les participants avaient aussi pour mission d’harmoniser les pratiques et les actions du ministère et des acteurs du développement.
Financé par la Banque Mondiale à hauteur de 216 millions de francs CFA, le projet de suivi-évaluation a démarré depuis 2012. Par ce financement, la Banque Mondiale veut accompagner l’Etat togolais pour que les projets qu’il finance avec les différents partenaires à des milliards, puissent laisser des traces et apporter des contributions réelles à la création d’emplois et à la lutte contre la pauvreté. Il faut aussi ajouter que les nouvelles directives de l’UEMOA sur les finances publiques applicables en 2017, exigent que chaque pays fasse évoluer la gestion de ses finances publiques basée actuellement sur les moyens, vers une gestion axée sur la performance, communément appelée Gestion Axée sur les Résultats (GAS).