Dans l’objectif de marqué la journée internationale de la femme auxiliaires et actrices de justice ont décidé de leur côté de célébrer cette journée à travers une rencontre de réflexion organisée ce 14 mars au Palais de Justice de Lomé.
En effet, la femme étant mère, elle exerce elle aussi à côté de son mari l’autorité parentale, alors lorsqu’il existe un conflit entre la femme et son mari ou la femme et sa voisine, elles ont donc recours au juge. Qu’elles ont recours au juge des enfants ou au juge s’occupant des affaires matrimoniales ces deux juges ne peuvent prendre des décisions qu’en s’appuyant sur des textes, celui des enfants s’appuie sur l’article 151 de l’enfant et le celui des affaires matrimoniales 233 du code de la famille. Mais ces deux textes posent un petit problème dans la mesure où dès que le juge aura rendu sa décision dans l’intérêt supérieur de l’enfant l’autre partie qui aurait perdu le procès ne pourrait pas faire un recours devant la cours d’appel. « Les praticiens de droit que nous sommes, nous sommes un peu frustrés parce que lorsque le juge aura rendu sa décision, il y a pas de recours qu’elle soit bonne ou mauvaise.» A ajouté Madame EKOUE- KOUVAHEY.
Placée sous les thèmes « Les articles 159 du code de l’enfant et 233 du code des personnes et de la famille obstacles au principe du double degré de juridiction?» et « la situation de la femme togolaise 20 ans après Beigyng», ces femmes auxiliaires et actrices de la justice ont planché sur le principe du double degré de juridiction et ses conséquence. Au cours de cette rencontre elles n’ont pas caché les objectifs de cette journée. Pour Madame EKOUE-KOUVAHEY Christine, « même si nous sommes des femmes privilégiées parce que nous sommes autonomes on voudrait se rappeler qu’il existe des femmes qui sont discriminées qui souffre, qui sont violentées, violées. Alors on voudrait se tenir à leur côté, les faire connaître leur droit, obligation et en même temps les aider à défendre leur droit