Cette année 2025, la ville de Londres va renouer avec son passé au travers de la célébrationdu 125ᵉ anniversaire de la première assemblée panafricaine.
En effet, il y a plus d’un siècle, du 23 au 25 juillet 1900, des figures prophétiques telles que Henry Sylvester-Williams et W.E.B. Du Bois ont convergé vers la capitale britannique pour y jeter les bases d’un mouvement destiné à transformer le destin des peuples africains.

Loin d’être une simple commémoration, ce 125ᵉ anniversaire résonne comme une étape cruciale, un écho vibrant des aspirations d’antan portées par des esprits audacieux, tout en s’attaquant à une problématique aussi pressante qu’essentielle : les réparations pour les injustices de l’esclavage, de la colonisation et leurs répercussions encore palpables.

Robert Dussey, Ministre des Affaires Étrangères du Togo, ne mâche pas ses mots : “Il est grand temps d’examiner les réparations pour l’esclavage, la colonisation et les stigmates qu’ils ont laissés dans leur sillage. Ces blessures historiques, loin de s’être effacées, continuent de marquer les sociétés africaines et leurs diasporas, sous des formes aussi diverses que profondes. En posant cette problématique comme une priorité, la conférence de Londres prépare le terrain pour des discussions d’envergure lors du Congrès panafricain de Lomé, offrant une tribune dans laquelle la gravité du sujet pourra enfin trouver écho.”
SerAz