L’Association Espoir pour Demain (AED)-Lidaw sensibilise en collaboration avec la plateforme des Organisations de la Société Civile (OSC) de lutte contre les IST/VIH/SIDA au Togo les jeunes élèves et artisans de la ville de Kara, de Tchanadè, de Dacko et de Kétao sur les grossesses précoces, les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et le VIH en milieu scolaire et extrascolaire du 21 au 24 août dans la région de la Kara.
Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre des activités relatives aux offres de service en matière de lutte contre les grossesses précoces, de la planification familiale et de prise en charge des IST en milieu scolaire et extrascolaire au Togo. Cette activité soutenue par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) vise à réduire les grossesses précoces et non désirées, les IST par un changement de comportement chez les jeunes de 10 à 24 ans et à améliorer leur sur les grossesses précoces et les moyens de les prévenir.
Cette sensibilisation permettra aux jeunes d’être informés sur les méthodes de la planification familiale, le cycle menstruel, les causes, les manifestations et les moyens de prévention des grossesses précoces, des VIH et les IST. Ils seront également édifiés sur le port correct du préservatif masculin et féminin.
Outre la sensibilisation, les préservatifs, le dépistage du VIH, la prise en charge des cas d’IST, les méthodes moderne et naturelle de contraception seront offertes gratuitement aux jeunes et adolescents de 15 à 24 ans.
Le président préfectoral de la chambre des métiers de la Kozah, Nabo Koffi a remercié l’AED-Lidaw pour cette action de sensibilisation qui vise à réduire le taux des grossesses précoces et les IST/VIH chez les jeunes. Il a également invité les jeunes à opter surtout pour l’abstinence et la fidélité, mais dans le cas contraire, à utiliser les méthodes de prévention des IST afin d’être en bonne santé pour préparer leur avenir.
Le directeur médical de l’AED-Lidaw, Dr. Kenkou Komla Nabissan a précisé que le dernier recensement général de la population et de l’habitat, montre que les jeunes et adolescents de la tranche d’âge de 10 à 24 ans représentent environ 31% de la population totale mais méconnaissent les nombreuses questions relatives à la santé sexuelle et reproductive. « Les sensibilités culturelles et les tabous qui entourent des questions liées à la santé sexuelle et reproductive empêchent les adolescents de s’informer sur les soins appropriés avec pour conséquence, les grossesses précoces, les infections sexuellement transmissibles et surtout le VIH », a-t-il souligné. Selon lui, cette ignorance conduit à de graves conséquences sur l’avenir des jeunes filles notamment l’abandon de la scolarité, les séquelles graves liées à l’accouchement tel que les fistules, les infections et même le décès.
AEM/DHK