Une délégation de l’association Ingénieur Sans Frontière de Danemark, en visite d’appréciation des travaux de mise en œuvre du projet de gestion des déchets solides sur le site Salomoou, dans la commune Binah 2 a rencontré le préfet de la Binah, Ataba Abalounorou, le vendredi 10 mai dans la préfecture.
Ce projet, piloté depuis 2018 par l’ONG ADSA en collaboration avec l’Association « l’eau pour tous » a reçu le soutien financier et technique de l’Association Danoise Ingénieur Sans Frontière. Il est exécuté sur un site de 3,5 hectares où sont déversées depuis lors des tonnes d’ordures collectées dans le milieu pour leur recyclage. Le projet entend notamment transformer les matières organiques en fumier naturel ou compost et les non organiques en briques de construction et pavés.
Les discussions entre la délégation danoise et le préfet ont tourné autour de plusieurs points en lien avec le projet, notamment ses objectifs, son apport au développement local, l’état d’avancement des travaux, la mission de l’association danoise, ainsi que les défis et les perspectives.
La cheffe de mission, Laura Dam Christophersen s’est dite satisfaite de l’état d’avancement des travaux de ce projet qui a déjà des répercussions positives en termes d’assainissement de la ville, du bien-être des populations et de réduction du taux de chômage de la jeunesse dans le milieu. Elle a encouragé l’ONG ADSA et l’Association « l’eau pour tous » à continuer dans cette dynamique pour le développement durable et le bonheur de tous.
Le préfet Ataba Abalounorou s’est réjoui de l’initiative qui est une source d’emploi pour les jeunes. Il a félicité l’ONG ADSA et l’Association « l’eau pour tous » et leur partenaire pour le travail abattu. « Je vous exhorte à entretenir davantage ce partenariat pour que dans 2 à 3 ans, des routes et des maisons soient construites dans le Binah avec du matériel fait à base de plastique», a dit le préfet. M. Abalo Tchao, consultant de l’Association « l’eau pour tous » a fait savoir que les fumiers naturels ou compost produits à base des déchets organiques servent pour une agriculture bio, tandis que les briques pleines et creuses, ainsi que les pavés fabriqués à base d’autres déchets collectés sont très dures et résistants à l’eau et aux intempéries. JAK/TJ