La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé ce vendredi 8 avril à la Sazof de lomé, un séminaire de présentation et de validation du rapport sur la mise en œuvre des recommandations issues du 1er passage du Togo devant le conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies en 2011.
Cet atelier qui intervient à la veille d’un second passage du Togo à la tribune onusienne en octobre 2016 et au titre de l’Examen Périodique Universel (EPU), a pour objectif de vulgariser ce rapport.
Il s’agit également d’échanger autour de ce rapport, de relever les avancées, mais aussi les insuffisances et de chercher les voies et moyens pour atteindre le seuil voulu par les Nations-Unies, afin que le second passage du Togo soit plus couronné de succès.
Au cours des travaux, les participants ont planché sur plusieurs thématiques, entres autres, droits civils et politiques, droits économiques et socio-culturels et droits catégoriels.
Le représentant du ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la
République, Monsieur Egbetonyo Kossivi directeur de cabinet a indiqué que le Togo a consenti des efforts dans le respect des droits humains. Il a notamment évoqué la refonte de la législation pénale, la répression des formes de discrimination, de torture et autres traitement inhumain. Il a aussi fait allusion à des alternatives à la détention préventive et aux peines privatives de liberté pour lutter contre la surpopulation carcérale. Pour lui, depuis 2011, le Togo, ayant pris l’engagement de respecter les recommandations onusiennes issues du premier passage, a mis en œuvre 123 recommandations sur les 133 formulées par les Nations-Unies.
Selon Monsieur Egbetonyo, du travail reste encore à faire. Il a sollicité la contribution de tous les acteurs impliqués dans la défense des droits de l’Homme, notamment la société civile et les institutions internationales de protection des droits humains à aider le gouvernement dans cette mission exaltante
La vice-présidente de la CNDH, Madame Aïdam-Amagbegnon Akouavi a apprécié le degré du respect des droits de l’Homme au Togo. Pour l’oratrice, les droits de l’Homme sont perçus de nos jours comme un phénomène de prise de conscience universelle de la modernité politique, un ferment pour la sauvegarde de la paix, de la sécurité et le développement socio-économique d’une nation.
Elle a invité tous les défenseurs des droits humains et le gouvernement à réunir les conditions favorables à un respect permanent des droits de l’Homme.