Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO) accentue ses actions de sensibilisation. En cette période marquée par l’extrémisme violent, il monte au créneau.
Cette activité est possible grâce à l’appui technique et financier du PNUD pour mettre en œuvre durant les mois de novembre et décembre 2022, les activités du « projet de campagne pour la prévention de l’extrémisme violent et le maintien de la paix (CPEV-MP) au Togo, dans les pays du sahel et dans l’espace CEDEAO ».
Le présent projet s’inscrit dans la suite de la campagne des organisations féminines pour la paix dans la sous-région spécifiquement dans les 15 pays de la CEDEAO en 2021. En outre ce projet s’aligne sur le « Projet de Promotion de la participation des jeunes dans la prévention des conflits et le renforcement de la cohésion sociale pour une paix durable au Togo » en cours de mise en œuvre par le Système des Nations Unies, l’État togolais et les OSC.
La campagne vise globalement une forte mobilisation des femmes, des jeunes et des communautés pour le maintien de la paix au Togo, dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Les populations seront plus aguerries par rapport aux problématiques sécuritaires au Togo et dans la région ouest africaine en vue du renforcement du système d’alerte précoce de tout genre.
Il est aussi question de mobiliser les acteurs politiques, sociaux et communautaires du Togo à plus d’engagement en faveur de la paix et dans la mise en œuvre des résolutions notamment la R1325 du CSNU relative à la participation des femmes.
La cellule togolaise du REPSFECO est composée de 19 organisations féminines dont AFEL, AHUEFA, ALAFIA, ASFEEN, AVIP, AVP, CCoFT, COFEB, COLOMBE, ECHOPPE, FLORAISON, GF2D, MMFT, ODJOUGBO, PAFED, QUAVIFF, RAFAO, WANEP-TOGO et WILDAF-TOGO.
« Nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de la paix. C’est pourquoi chaque organisation féminine choisit un moyen essentiel d’y contribuer en menant des actions de pour un monde où la compassion et l’empathie l’emportent sur la suspicion et la haine », explique Mme Adandogou-Agounke Kekéli Jeanine, la présidente nationale de REPSFECO.
Conférence de presse à Lomé,
table-ronde sur les bienfaits du dialogue civilo-militaire à Lomé et Sokodé), journée de réflexion et de plaidoyer pour l’application des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies (1325, 1820, 2250, 2419) en faveur de l’implication des jeunes et femmes ;sont au programme. Il y aura aussi l’observation d’une journée de vivre ensemble et d’échange interculturelle à Lomé et Dapaong ;
la réalisation d’émissions radiophonique et une émission télévisée sur la participation des organisations de femmes et de jeunes à la prévention de l’extrémisme violent et le maintien de la paix suivies d’une campagne digitale couplée de la signature d’une pétition et la diffusion des spots audio en langues locales.